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Taxes maritimes et autonome politique à Ceuta (XIII - XVIème siècles)

Auteur(s) : Cherif Mohamed
Collectivite(s) Auteur(s) : Université Abdelmalek Essaâdi. Faculté des Lettres Tétouan
Type : Article
: Revue de la Faculté des Lettres, Tétouan
Année de Publication : 1994
Langue : FR
Collation : N° 7, P. 7-16
Mots-clés : RELATION ECONOMIQUE ; TAXE PORTUAIRE ; AUTONOMIE POLITIQUE ; CEUTA ; DOUANE ; MER MEDITERRANEE ; MAROC ; COMMERCE MARITIME.

Résumé/Sommaire :

L'étude de l'économie marocaine au Moyen-âge ne pourrait être satisfaisante sans aborder l'un de ses aspects essentiels, à savoir le commerce maritime (ou portuaire). Les études sur le commerce saharien (ou caravanier) se sont multipliées alors que le commerce maritime n'a été abordé que dans un cadre qui englobe l'économie maritime marocaine en général. Il faut souligner le manque d'étude spécifique sur l'économie maritime marocaine au Moyen-âge. Ainsi, la pénurie des pièces d’archives et des documents arabes est suffisamment soulignée par plusieurs chercheurs qui ont tenté d'aborder ce sujet. En fait, la majorité des informations proviennent essentiellement des archives européennes qui, elles, contiennent d'énormes documents latins concernant cet aspect de l'économie marocaine. D'autre part, ces documents présentent une matière historique quantifiable et, partant, susceptible d'être traitée du point de vue de l'histoire quantitative. Il est certain que les relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée ne se sont pas arrêtées durant l'histoire. Plusieurs études présentent le bassin méditerranéen comme une grande unité culturelle et économique, où beaucoup d’usages sont communs aux deux rives, ce qui suppose des contacts économiques et non seulement l'héritage de l’Unité Antique. D'autres études présentent des arguments linguistiques qui démontrent l’unité des noms des marchandises et la terminologie maritime et commerciale d'origine arabe qui se sont passées dans les différentes langues européennes. Admettant que la continuité de l'unité commerciale du bassin de la Méditerranéen est un fait historiquement établi, les relations commerciales maghrébo-européennes ne se sont pas arrêtées durant le long des siècles, pour atteindre l'apogée de leur développement pendant le XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Ces relations seront codifiées par des traités de paix et de commerce qui représentent l‘une des bases solides pour l’étude des relations commerciales et maritimes entre les deux rives de la Méditerranéen. 

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N° de la microfiche : 043571



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