Collectivite(s) Auteur(s) :
Tabrid Ouad Dahab Samak
Type : Etude
Année de Publication :
1988
Langue : FR
Collation :
30 p.
Mots-clés :
LITTORAL ; DAKHLA ; FABRICATION ; CONGELATION ; PECHE MARITIME ; FLOTTE ; PECHE COTIERE ; SARDINE ; INVESTISSEMENT MARITIME ;
FABRICATION DE GLACE.
Le littoral marocain s'étend sur près de 3500 Km dont 500 Km donnant sur la façade méditerranéenne de Tanger à la frontière algérienne et 3000 Km sur la façade atlantique de Tanger au Cap Blanc au nord de la Mauritanie. Cette étendue confère au Maroc, dans le cadre de la zone économique exclusive, de 200 milles marins au large des côtes une superficie marine de 1 100 000 km². Elle lui permet en particulier d'avoir sous sa souveraineté des ressources halieutiques abondantes quoique encore incomplètement connues dans leurs variétés et leur quantité. Les travaux menés pendant les années 70 par l'Institut des Pêches Maritimes en collaboration avec la FAO et le PNUD ont abouti à une première évaluation sérieuse du stock de poissons contenu dans la zone marocaine de pêche exclusive qui s'étendait alors uniquement sur 70 milles marins, soit 35% de sa zone économique. Les prises d'équilibre annuelles, c'est à dire les quantités potentielles pouvant être sorties de la mer sans danger pour la reproduction normale des espèces peuvent se situer facilement entre 600 000 et 1000 000 de tonnes selon les années. Les estimations avancées par le plan 1981-85 faisant suite aux études menées par l'Institut Scientifique des Pêches Maritimes font état d'un niveau d'exploitation rationnelle des ressources halieutiques marocaines d'environ 1,5 millions de tonnes par an, pour une valeur approximative de 4 milliards DH (prix 1985). Elles correspondent aux ressources dites pélagiques ou industrielles, vivant en surface et composées principalement de la sardine, elles correspondent aussi aux ressources benthiques dites démersales ou de marée vivant au fond de la mer et destinées à la consommation sans transformation. Les autorités publiques ont entamé dès le début des années 1970 une action significative d'organisation et de promotion de la pêche qui est en fait le résultat de la prise de conscience de l'importance du secteur. Les pêches apparaissent dans l'économie marocaine comme un secteur d'avenir pouvant contribuer par leur participation à l'accroissement du produit national à la solution de ses grands problèmes que sont le déficit alimentaire, le déséquilibre des comptes extérieurs et le chômage.
N° de la microfiche : 042974