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Les agences multilatérales et le problème de la dette : Le rôle de la Banque Mondiale

Collectivite(s) Auteur(s) : Chambre de Commerce Internationale
Type : Rapport
Année de Publication : 1988
Langue : FR
Collation : 9 p. : tabl.
Mots-clés : DETTE ; BANQUE MONDIALE ; CRISE ECONOMIQUE ; CROISSANCE ECONOMIQUE ; ENDETTEMENT ; PRET ; AFRIQUE ; FINANCEMENT EXTERNE ; PROGRAMME D’AJUSTEMENT STRUCTUREL ; CREDIT.

Résumé/Sommaire :

Depuis son apparition à la mi-1982, la crise de la dette internationale a dominé les relations entre pays débiteurs et créditeurs. Elle a aussi dominé l'élaboration des politiques économiques des pays en développement, les décisions du secteur privé en matière de prêt aux pays lourdement endettés et l'attention des organisations multilatérales s'occupant des pays en développement. En fait, deux crises de la dette et du développement sont apparues dans les années 80 : La crise des pays africains sub-sahariens, où le revenu est généralement très faible et les dettes ont essentiellement été contractées envers des créanciers officiels, à des conditions de faveur et la crise d'un certain nombre de pays à moyen revenu (la plupart en Amérique centrale et en Amérique latine), dont les dettes ont en grande partie été contractées envers des banques commerciales, aux termes du marché. Ce dernier groupe est désormais connu sous le nom de "pays (à moyen revenu) lourdement endettés" ou PLE. La crise africaine, aggravée par l'adversité des conditions naturelles et par des problèmes dus à l'homme, a porté un coup sérieux à un processus de croissance et de développement déjà relativement fragile. Du point de vue humain, elle est aussi grave, si ce n'est plus grave, que celle des PLE, compte tenu de la faible base de revenu de la plupart des habitants de la région. La crise africaine, cependant, est moins liée au développement financier que celle des PLE. Etant donné les conditions et échéances du service de la dette, les intérêts versés par les pays africains sub-sahariens représentent 2,3 % du PNB, bien moins que les 4 % des PLE. D'autre part, compte tenu de son importance générale et des détenteurs de créances, la dette sub-saharienne ne menace pas autant le système financier international que celle des PLE. Les dettes à long terme totales, publiques et garanties par l'Etat, des PLE (507 Milliards de $ en 1987) sont près de cinq fois plus importantes que celles de l'Afrique sub-saharienne (116 milliards de $). La crise des PLE, qui a brutalement stoppé une phase de croissance rapide dans la plupart de ces pays, a également constitué une menace immédiate pour le système financier international. La défaillance d'un débiteur majeur aurait pu soumettre le système bancaire international à des banqueroutes potentielles, avec des conséquences difficilement prévisibles et incontrôlables. Dans la plupart de ces pays, cependant, les habitants ont un niveau de consommation par tête beaucoup plus élevé, les ressources naturelles sont plus abondantes et les structures économiques sont plus développées et plus solides qu'en Afrique. Revenir à une croissance rapide durable est un objectif réalisable pour la plupart des PLE, même si ce n'est qu'à moyen terme. Une condition importante pour y parvenir est qu'ils retrouvent leur crédit.

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N° de la microfiche : 043138



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