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Quelques aspects de l'enseignement de l'Islam en matière de protection du milieu marin

Auteur(s) : Benjelloun Abdelmajid
Collectivite(s) Auteur(s) : Université Mohammed V - Souissi. Institut Universitaire de la Recherche Scientifique
Type : Article
Titre Publication en série : Al Bahth Al Ilmi : Revue des sciences humaines et sociales : La mer et l'environnement dans le patrimoine islamique et chrétien
Année de Publication : 1999
Langue : FR
Collation : N° 46, P. 45-50
Mots-clés : POLLUTION DES EAUX ; ISLAM ; PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ; MILIEU MARIN ; MER ; CORAN ; PROTECTION DE LA NATURE.

Résumé/Sommaire :

Cet article propose d'étudier quelques aspects de l'enseignement de l'Islam en matière de protection du milieu marin, et généralement la mer et l'environnement dans le patrimoine islamique. En fait, on n'a commencé à parler de l’environnement que vers la fin des années 1960. Il s'agit apparemment d'un concept purement occidental, lié bien évidemment au développement industriel que le monde a connu particulièrement aux XIXe et XXe siècles. Mais il est bien évident que le Coran en a parlé. Il (le coran) fait interdiction à l’homme de faire du mal à ses semblables. Ceci est un principe général de l’Islam. Il existe des dizaines de versets qui en font état. Et la pollution en général, et celle du milieu marin en particulier, est un acte nuisible à autrui. Dans ce contexte, autrui est bien évidemment un mot générique, car autrui peut être un seul et unique individu, comme il peut désigner une communauté d’hommes et même l‘ensemble de l’humanité, tant il est vrai qu’il existe des pollutions qui touchent l’ensemble de la planète. Et même au-delà , que l'on songe par exemple, à l'altération actuelle de la couche d'ozone. En fait, la pollution constitue un phénomène nuisible à des ensembles humains entiers, en quoi il est naturellement plus préjudiciable, nettement plus dangereux que le mal que l’on peut faire à un seul et unique individu. Donc selon les préceptes musulmans, polluer notamment le milieu marin est plus répréhensible qu'un acte condamnable commis sur la personne d'un seul individu. D'où l'extrême gravité de la pollution en général, et de celle du milieu marin en particulier. C'est dire donc que la pollution est, au sens religieux du mot, une injustice vis-à-vis des hommes qui vont en pâtir, d’une manière ou d’une autre, soit directement, soit indirectement, soit immédiatement, soit à terme.

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N° de la microfiche : 043292



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