Auteur(s) :
Lee
Julian,
Côté
Marie- Pier
Collectivite(s) Auteur(s) :
Institut de l'Energie et de l'Environnement de la Francophonie
Type : Article
Titre Publication en série :
Liaison - Energie - Francophonie
Année de Publication :
2008
Langue : FR
Collation :
N° 79,
P. 67-70
: tabl., graph.
Mots-clés :
ENERGIE ÉOLIENNE ; CARBONE ; FINANCEMENT ; DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; EFFET DE SERRE ;
MARCHE DU CARBONE ; CHANGEMENT CLIMATIQUE ; PAYS DU SUD ; PROTOCOLE DE KYOTO.
Le développement des pays est intimement lié aux possibilités de financement et d'accès aux technologies. Les marchés du carbone offrent à cet égard des opportunités permettant de générer des bénéfices économiques, environnementaux et sociaux pour les communautés du Sud. Ainsi, les marchés du carbone résultent de la volonté de contrôler la pollution par une approche de marché. Ils existent, comme tout marché, grâce à la rencontre de l'offre et de la demande d'un produit ou d'un service. Il existe principalement deux types de marchés du carbone : les marchés du carbone obligatoires et les marchés du carbone volontaires. Les marchés obligatoires résultent essentiellement de l'application du Protocole de Kyoto, dont son Mécanisme pour un Développement Propre (MDP), et des législations nationales qui en découlent. On le qualifie de marché obligatoire, car il est légalement contraignant pour ses participants. Par opposition, les marchés non contraignants sont appelés "marchés volontaires". En fait, les marchés du carbone, obligatoires et volontaires, peuvent ainsi contribuer de manière significative au financement de projets éoliens dans les pays du Sud. Cependant, le financement et les marchés du carbone suivent les mêmes règles que celles qui s'appliquent au financement et aux marchés traditionnels.
N° de la microfiche : 042081