Auteur(s) :
Gentzoglanis
Anastassios
Collectivite(s) Auteur(s) :
Institut de l'Energie et de l'Environnement de la Francophonie
Type : Article
Titre Publication en série :
Liaison - Energie - Francophonie
Année de Publication :
2008
Langue : FR
Collation :
N° 79,
P. 60-66
: tabl.
Mots-clés :
ENERGIE VERTE ; PAYS INDUSTRIALISE ; PAYS EN DEVELOPPEMENT ; AFRIQUE SUBSAHARIENNE ; ENERGIE ÉOLIENNE ; ENERGIE NOUVELLE ET RENOUVELAB ; FINANCEMENT ;
PARC ÉOLIEN.
Pour plusieurs pays en développement, le financement des éoliennes pose des défis de taille. Les risques associés à ces technologies étant élevés, ces pays ont des difficultés à attirer des capitaux domestiques et étrangers. Les expériences démontrent que, pour financer les parcs éoliens en Afrique Subsaharienne, l'approche européenne pourrait être plus appropriée que l'approche américaine. En fait, les pays industrialisés et ceux en développement font face à des défis de plus en plus difficiles. D'une part, il y a une demande croissante pour l'électricité et, pour la satisfaire, il faut accélérer le taux d'investissement en infrastructure. D'autre part, les technologies conventionnelles ne peuvent plus être utilisées pour satisfaire cette demande croissante. Les producteurs d'électricité doivent envisager l'utilisation de technologies nouvelles dites "vertes" pour respecter les normes environnementales. Or, ces nouvelles technologies coûtent très cher, comportent également des risques inhérents élevés, et par conséquent leur financement est très difficile. Dans ces conditions, la contribution du secteur privé devient de plus en plus importante. Ainsi, les gouvernements doivent alors créer un environnement propice à l'investissement et au développement des nouvelles technologies. Pour ce faire, plusieurs spécialistes proposent l'élaboration d'un cadre réglementaire et institutionnel qui encourage la création des partenariats publics-privés et du capital de risque. Dans ce sens, les technologies dites "vertes" offrent un nouvel espoir étant donné qu'elles sont considérées comme un levier de développement économique, tout en respectant l'environnement.
N° de la microfiche : 042080