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Femmes et forêts : Cas du rif centro-occidental

Auteur(s) : Benrahmoune Idrissi Zineb
Collectivite(s) Auteur(s) : Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : L'aménagement du territoire et le développement de l'économie de montagne en méditerranée : Le cas du Maroc méditerranéen : La septième rencontre de Tétouan
Année de Publication : 1996
Langue : FR
Collation : P. 51-63
Mots-clés : FEMME ; FORET ; RIF ; FEMME RURALE ; MONTAGNE ; ACTIVITE ECONOMIQUE ; CONDITION DE LA FEMME ; ECOSYSTEME.

Résumé/Sommaire :

Les écosystèmes forestiers et pré-forestiers des régions rifaines constituent incontestablement un pool génétique sans équivalent. Région la plus arrosée et donc la plus humide du Maroc, elle présente une diversité biologique reconnue comme étant une des plus riches dans le Bassin méditerranéen. Cependant la conjugaison de plusieurs contraintes, aussi bien sociales que biogéographiques qu'administratives, a contribué dans une large mesure à la dégradation et même à l‘anéantissement et l’éradication de plusieurs de ces écosystèmes. Il est évident que parmi ces contraintes majeures, on cite l'accroissement démographique associé étroitement à une des plus fortes densités de la population du Maroc, à une pauvreté sans merci et une précarité de la vie quotidienne avec un développement très limité. Les besoins et les demandes sans cesse en augmentation ne peuvent qu'induire une pression de plus en plus forte sur les ressources naturelles et donc sur tout le milieu environnant. Marqué par des sols dominés par des matériaux très sensibles à l'érosion, le Maroc méditerranéen, dans sa grande majorité, offre des terrains à forte pente et reçoit de fortes précipitations. C'est tout cela qui prédispose doublement cette région à subir des érosions sans égal. Enfin, il faut citer un autre type de contraintes lié à la perception du terroir par les autochtones. En effet, toute cette région du Maroc (les deux tiers de la chaîne rifaine) était sous mandat espagnol jusqu'en 1958. Les forêts de la zone, contrairement aux zones sous protectorat français ne bénéficiaient pas d'un statut domanial mais plutôt d'une situation foncière et juridique très complexe. Devant l'ampleur de la déforestation que connaissait déjà la région, l'Administration des Eaux et Forêts, qui encadrait jusque là toutes les zones forestières du Maroc au sens de la législation forestière, a entrepris dès 1986 la délimitation de terrains présumés domaniaux. D'autre part, du point de vue équipements ou infrastructures socio-économiques, toute cette zone Nord autrefois sous protectorat espagnol s'est retrouvée au lendemain de l'indépendance, relativement bien en deçà de ce qu'on pouvait trouver ailleurs dans le reste du Maroc. Le taux d'urbanisation (l'un des plus faibles du Maroc) en est une preuve. L'enclavement de la grande majorité des douars en est une autre. Aujourd'hui, et malgré tous les efforts déployés ces dernières années, l'infrastructure est encore défaillante en matière d'équipements éducatifs, sanitaires, d'eau et d'électricité.

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N° de la microfiche : 043346



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