Auteur(s) :
Gerbier
Bernard
Collectivite(s) Auteur(s) :
Institut Universitaire de la Recherche Scientifique
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin Economique et Social du Maroc : Mélanges en Analyse Economique
Année de Publication :
2013
Langue : FR
Collation :
N° 169,
P. 5-47
: réf.
Mots-clés :
THEORIE ECONOMIQUE ; MATHEMATIQUE ; SCIENCES SOCIALES ; SOCIETE ; VALEUR ; ECONOMIE DU TRAVAIL ; ECONOMIE INDUSTRIELLE ;
ECONOMIE POLITIQUE.
Cet article s’oppose à la vision convenue de Marshall. Il montre d’abord les raisons théoriques et politiques du rejet de la théorie pure walrasienne (de Léon Walras) par Marshall, obsédé par la résolution des problèmes sociaux de son époque. Il montre ensuite comment, à partir de ses lectures des classiques (A. Smith), il construit une théorie générale synthétisant une masse énorme de travaux économiques, philosophiques, sociologiques et historiques. Le document en présente les bases, à savoir sa conception intégrée de l’homme, de la société et de la coopération comme vecteur de l’histoire. Il en fait ressortir la dimension économique constituée par l’intégration de l’économie du travail, de l’économie industrielle et de l’économie du développement qui constitue l’originalité et le grand apport de Marshall à la théorie économique. Il présente enfin trois grandes questions de son économique, et qui ont été largement incomprises : sa théorie de la valeur-coûts réels, son concept de surplus du consommateur comme instrument scientifique d’une bonne gouvernance de la société et sa théorie de la croissance optimale comme économie politique du développement par la formation des ressources humaines.
N° de la microfiche : 043218