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L'intensification de l'agriculture par l'irrigation et le développement économique du Maroc

Auteur(s) : Hamzaoui Salah
Collectivite(s) Auteur(s) : Université de Montpellier. Faculté de Droit et des Sciences Economiques
Type : Thèse/Mémoire
Année de Publication : 1972
Langue : FR
Collation : 158 p. : tabl., graph., réf.
Mots-clés : AGRICULTURE ; IRRIGATION ; SECTEUR ECONOMIQUE ; PRODUIT AGRICOLE ; MILIEU RURAL ; CROISSANCE ECONOMIQUE ; PLAN ECONOMIQUE ; PLAN 1960-1964 ; RESSOURCES EN EAU ; EQUIPEMENT HYDRAULIQUE ; CODE DES INVESTISSEMENTS ; PLAN 1965-1967 ; PLAN 1968-1972 ; INVESTISSEMENT AGRICOLE.

Résumé/Sommaire :

Le Maroc prépare actuellement son futur plan, qui sera sa quatrième expérience en matière de planification économique . En effet, à partir de 1960, trois plans furent successivement élaborés : le plan quinquennal (1960-1964), le plan triennal (1965-1967) et le Plan quinquennal (1968—1972) en cours d'exécution. Les promoteurs du premier plan, gagnés à la cause de l'industrialisation rapide, ont axé leurs efforts sur la promotion et le développement industriel, ce fut un plan délibérément industrialiste. L'agriculture étant reléguée au second rang, son démarrage est remis à plus tard, compte tenu des réformes profondes que nécessite la transformation de ses structures. On sait que le plan quinquennal (1960-1964) n'a été exécuté que partiellement en raison de la réorientation des objectifs retenus d'une part, et d'autre part des modifications qui lui ont été apportées, en tout cas, ses effets sur la croissance de la production globale furent à la fois faibles et limités. En effet, ce plan s'était fixé comme objectif un taux de croissance annuel de 6,2 %, or, la production intérieure brute n'a augmenté, pendant cette période qu'au rythme annuel de 3,4 %. La production agricole, quant à elle, s'est accrue au cours de cette période de 1,5% par an en moyenne, c'est à dire à un taux d'accroissement atteignant à peine la moitié du taux d'expansion démographique ( 3,2 %). C’est pourtant dans le secteur agricole qui représente prés de 30 % de la production intérieure brute et fournit les moyens de subsistance à plus des trois quarts d'une population s'accroissant à un taux extrêmement élevé : plus de 3% où le développement a été le plus lent et le plus faible durant ces dernières années et ce, en dépit des efforts considérables déployés en sa faveur. Malgré cet état de fait, l'effort dans l’agriculture s'intensifie de plus en plus et, comme dans le plan triennal, le développement de l'agriculture bénéficie de la priorité du troisième plan (1968 - 1972) : l'extension et l'aménagement des cultures irriguées, l'accélération des travaux hydrauliques notamment y occupant une place privilégiée et constituent une priorité dans la priorité. Cette option est-elle justifiée ? Le Maroc peut-il espérer objectivement et honnêtement développer son économie en prenant appui sur le secteur agricole et particulièrement en centrant l'action d'abord sur les terres à hautes potentialités agricoles, c'est-à-dire sur les terres où la production peut être accrue rapidement par l'intensification ? L'objet de cette étude est de faire le point de cette politique et voir dans quelle mesure elle apporte une solution aux problèmes de l'augmentation de la production pour répondre aux besoins sans cesse croissants d'une population en expansion rapide, et aux nécessités d'un démarrage de l'économie. Elle s'interroge ainsi sur l'opportunité d'une intensification de l'agriculture par le recours à la culture irriguée et sur les conditions dans lesquelles cette intensification a été réalisée. L'objectif étant d'analyser l'impact des investissements considérables décidés par l'Etat dans le cadre du développement de l'agriculture par le truchement de la grande hydraulique agricole. Ce travail comporte deux parties, chacune divisée en trois chapitres : La première parie est consacrée au problème de l'opportunité d'une intensification de l'agriculture par l'irrigation. La seconde partie est réservée à la réalisation de l'intensification de l’agriculture par le recours aux cultures irriguées. Ceci par l’analyse du cadre institutionnel adopté, l'orientation et le volume des investissements réalisés.

Traduire le résumé vers :

N° de la microfiche : 042895



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