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Les champignons du Maroc : A leur découverte

Collectivite(s) Auteur(s) : Centre de Recherche Forestière
Type : Etude
Titre Collection : Collection Maroc Nature
Année de Publication : 2011
Langue : FR
Collation : 69 p. : ill., tabl., réf.
Mots-clés : CHAMPIGNON ; MAROC ; ESPECE FORESTIERE NATURELLE ; ECOLOGIE FORESTIERE ; FLORE ; SPORE ; BIODIVERSITÉ.

Résumé/Sommaire :

Le monde des champignons est mystérieux et exaltant et constitue un labyrinthe souvent déplaisant pour le profane et dans lequel même les spécialistes peuvent s'égarer. Ces êtres, sans racines, ni tige, ni feuilles, correspondent en fait à des organismes énigmatiques du fait de leurs particularités morphologiques et biologiques. Les champignons, depuis les formes presque invisibles à l'œil nu jusqu'aux espèces gigantesques, constituent un monde très varié et hétérogène et font maintenant partie du règne autonome des "champignons". Ils ont un mode de vie très original et particulier, sont polymorphes et présentent les caractéristiques suivantes : ce sont des eucaryotes, ils sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone qu'ils doivent trouver en quantités suffisantes, dans leur environnement immédiat, Ils se nourrissent par absorption, leur appareil végétatif le plus souvent souterrain et microscopique est constitué de filaments ténus de couleur variable selon les espèces et dont l'ensemble constitue le mycélium, ils se reproduisent par spores produites en nombre considérable généralement sur une surface spécialisée appelée hyménium. Ces spores, d'une grande légèreté, peuvent être emportées par le moindre courant d'air. Leurs conditions de germination sont tellement spécifiques et particulières que l'immense majorité ne parvient pas à germer, enfin ils possèdent une paroi cellulaire chitineuse. On trouve les filaments mycéliens partout et dans les milieux les plus variés : sol, bois, feuilles mortes et cadavres d'animaux des prairies, forêts et terres cultivées. Le champignon proprement dit, appelé à tort "fructification" du mycélium souterrain, est souvent fugace mais, dans la plupart des cas, bien visible à l’œil nu. Il ne représente qu'une étape très courte du cycle de vie. La périodicité de son apparition est réglée par des conditions biologiques et météorologiques incontrôlables, imprévisibles et méconnues. Cet organe peut se montrer une année et ne plus réapparaître pendant longtemps. Sa tâche principale est d'assurer la pérennité de l'espèce en produisant des spores qui, après germination, redémarrent un nouveau cycle. L'humidité du support, le degré hygrométrique de l'atmosphère et la température jouent un rôle essentiel dans la vie des champignons et expliquent les grandes poussées saisonnières. Lorsque ces conditions sont propices, il devient aisé d'effectuer des récoltes satisfaisantes et d'assister à des éclosions remarquables surtout dans les massifs forestiers. Le retour annuel des pluies, après la sécheresse de l'été, constitue un facteur très important et inquiétant pour les mycologues. Il se manifeste, pendant une année normale, vers le milieu du mois d'octobre. La pluie peut se poursuivre après jusqu'au début de mai, mais s'arrête souvent a mi-temps, entre fin décembre et février. Cette situation, combinée à des températures basses en montagne, scinde la période favorable en une poussée d'automne-hiver et une poussée de printemps. Considéré sans l'angle mycologique, le climat du Maroc reste en général rigoureux et peu favorable à des poussées fongiques abondantes, mais, fort heureusement plusieurs espèces s'en accommodent.

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N° de la microfiche : 042918



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