Auteur(s) :
Burelli
Thomas
Collectivite(s) Auteur(s) :
Institut de la Francophonie pour le Développement Durable
Type : Article
Titre Publication en série :
Liaison - Energie- Francophonie
Année de Publication :
2016
Langue : FR
Collation :
N° 101,
P. 53-60
: réf.
Mots-clés :
CONVENTION INTERNATIONALE ; FOURNISSEUR ; ETAT ; PROTOCOLE ; RECHERCHE SCIENTIFIQUE ;
BIODIVERSITÉ ; PROTOCOLE DE NAGOYA ; RESSOURCE GÉNÉTIQUE.
Après de nombreuses années de négociations, l'adoption du protocole de Nagoya a été salué comme un événement majeur dans le champ de la conservation de la biodiversité. Pourtant, le protocole de Nagoya, à l'image de la convention sur la diversité biologique (CDB), ne propose pas de mécanismes ou de règles directement applicables au sein des Etats au moment de son entrée en vigueur. Ces textes requièrent en effet l'adoption de mesures complémentaires dont l'initiative revient notamment aux Etats selon la lettre du protocole de Nagoya. Dans ce contexte, les Etats et les autorités publiques sont souvent perçus comme les autorités les plus à même d'adopter des mesures de mise en oeuvre. Or, à ce jour, très peu d'Etats ont adopté des mesures de mise en oeuvre de l'APA. A l'inverse, la capacité et la responsabilité des utilisateurs et des fournisseurs de ressources et de savoirs traditionnels nous apparaissent largement sous-estimées. Cette contribution essaie de démontrer que l'engagement des utilisateurs et des fournisseurs pour la mise en oeuvre du protocole de Nagoya représente à la fois une nécessité, une urgence, mais également une opportunité.
N° de la microfiche : 042241