Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

L'un des principaux constats du Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat (GIEC), qui indique que le climat de la Terre pourrait être sensible aux concentrations en gaz à effet de serre dans l'atmosphère, date de plus d'un siècle. Mais la réponse politique officielle de la communauté internationale n'a été formulée qu'en 1988, et jusqu'en 1997, date à laquelle l'Agence Internationale de l'Energie a publié sa première analyse sur les émissions mondiales de CO2 générées par la combustion de ressources fossiles, les gaz à effet de serre n'étaient pas considérées comme des polluants. En fait, l'article 3.3 de la CCNUCC stipule que le manque de certitudes scientifiques ne doit pas être utilisé comme prétexte pour reporter la mise en oeuvre des mesures politiques nécessaires. Néanmoins, le manque de données quantitatives sur les émissions qui différencient les responsabilités des nations au titre de la CCNUCC et le manque d'engagement en matière de réduction des émissions au titre du Protocole de Kyoto peuvent être considérés comme des raisons nécessaires pour les nations d'adopter des engagements ambitieux et de mettre en place une surveillance et des procédures d'application efficaces au titre du régime climatique international. Le présent article vise à présenter les principaux moteurs, succès et résultats des actions d'atténuation du changement climatique mises en place par les villes et les gouvernements locaux du monde entier, malgré les difficultés et les obstacles rencontrés au niveau international.