Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

- Pour améliorer la qualité des ingénieurs, nous devons augmenter le flux d’échange avec l’étranger, qui est actuellement de l’ordre de 5% des effectifs des élèves, à travers d’autres programmes autre qu’Erasmus-mundus, les bourses et des aides. Le coût des stages est important et l’élève doit participer financièrement.
- Généraliser la formation alternée entre l’entreprise et les écoles d’ingénieurs. L’exemple de l’expérience de l’EMI et l’OCP est significative et à suivre.
- La participation du privé à la formation d’ingénieurs :
a- Plusieurs écoles existent, il y a un problème du respect des cahiers des charges.
b- Il y a un manque de ressources humaines permanentes pour l’encadrement des élèves : on observe plus de vacataires.
c- Le pouvoir public a une bonne volonté mais on ne sait pas comment et pourquoi ce retard. Est-ce dû aux mentalités ? Il y’ a de nombreux programmes pour que notre pays soit un pays technologique.
d- Le secteur socio-économique doit participer pour faire évoluer les choses. Comme exemple, les Conseils d’Université où on peut prendre de nombreuses décisions importantes, ont parmi leurs membres des représentants du monde socio-économique qui doivent être plus actifs et entreprenants.
e- L’amélioration de la qualité de formation des ingénieurs dépend des relais. Les enseignants doivent être sensibilisés et participer à l’ouverture sur le secteur socioéconomique.
f- Tous les Etats qui ont gardé un système d’enseignement gratuit seront voués à l’échec à long terme. A un moment ou un autre, ils n’auront pas de moyens budgétaires pour continuer. Les pays qui ont instauré un système d’enseignement non gratuit se sont développés plus facilement.
g- Encourager les stages et aider les élèves à connaître l’entreprise.