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La mobilité humaine dans le bassin méditerranéen, un élément intégral du Partenariat euro-méditerranéen

Auteur : Wihtol de Wenden Catherine
Année de Publication : 2009
Type : Article
Thème : Démographie
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Une vingtaine d’États bordent la Méditerranée ou sont entourés par elle et totalisent environ 400 millions d’habitants. Quatre d’entre eux appartiennent à l’UE (France, Italie, Espagne, Grèce), avec un revenu dix fois supérieur en moyenne à celui de leurs voisins de la rive sud. D’ici 2025, la population de ces quatre États européens aura à peine augmenté, tandis que celle des autres se sera accrue de 70 %. La Méditerranée fait un peu figure de ligne de fracture géopolitique entre l’Afrique et l’Europe. La fermeture des frontières s’y conjugue avec l’absence d’alternative véritable à la migration, rendant ambigu le projet d’intégration régionale euro-méditerranéen lancé en 2008. Aujourd’hui, la Méditerranée est traversée par les migrations. Celles-ci commencent aux frontières de l’Europe : la Bulgarie, la Roumanie, la Croatie, la Macédoine, la Turquie, l’Ukraine, le Maghreb, l’Albanie sont à la fois des pays de départ, de transit et d’accueil. Malgré la mondialisation des flux, la proximité historique, géographique et culturelle (langue, véhiculée notamment par les médias), continue à expliquer l’envie et le choix de l’Europe. Il en va ainsi de l’Espagne , où les migrants marocains constituent la seconde nationalité parmi les migrants, de l’Italie, où les plus nombreux sont les Roumains, les Albanais et les Marocains, de la Grèce avec les Albanais, de la France avec le Maghreb.

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