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Le rôle de la mobilité géographique dans l'insertion professionnelle des jeunes : une application au cas de la France
Auteur :
Drapier
Carine
Date de publication : 21/12/2001
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Travail et Emploi
Couverture :
France
URL Article :
https://iris.univ-lille1.fr/dspace/bitstream/1908/206/1/50374-2001-17-18.pdfURL Source :
https://iris.univ-lille1.fr 
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(210,31 kB) role_de_la_mobilite_geographique_dans_l_insertion_professionnelle_des_jeunes.pdfRésumé/Sommaire :
La période de l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail en France s’est progressivement allongée ces vingt dernières années. Dans un grand nombre de cas, et surtout pour les débutants peu formés, elle est structurée par des phases d’emplois précaires, entrecoupées de retours au chômage. En outre, cette période du cycle de vie des agents se montre également particulièrement propice à la mobilité géographique.
Tout en étant interprétés comme des décisions liées à la construction du parcours d’insertion, les choix de migration peuvent néanmoins correspondre à différents types d’objectif professionnel. En partant du constat selon lequel les jeunes demandeurs d’emplois n’étaient pas tous confrontés aux mêmes conditions d’insertion, nous proposons une réflexion sur les différents rôles qu’est susceptible de jouer la mobilité spatiale au sein des trajectoires professionnelles des individus en début de carrière. Nous opérons en particulier une distinction selon le niveau de la formation initiale des agents et nous montrons que les mieux formés (issus de l’enseignement supérieur) parviennent plus facilement à se stabiliser professionnellement quelle que soit leur localisation. Pour eux, la mobilité géographique représente essentiellement un moyen de capter de meilleures opportunités de salaire. A l’inverse, les productivités individuelles sont moins hétérogènes chez les jeunes n’ayant pas effectué d’étude supérieure ; les distributions de salaires auxquelles ils font face sont donc plus homogènes sur l’ensemble du territoire. En revanche, une partie de ces individus se trouve confrontée à des obstacles plus importants à l’entrée du marché du travail et présente un risque de connaître une durée de chômage plus longue et des emplois plus instables. En conséquence, les migrations de ces individus apparaissent beaucoup moins guidées par les écarts locaux de rémunération que par la recherche de meilleures conditions d’insertion.
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