Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Riche de potentialités naturelles très variées, le Maroc a adopté, depuis son indépendance, une politique économique basée sur l’agriculture et le tourisme.
Ce choix n’a pas apporté les fruits escomptés, et ce pour plusieurs causes, à citer celles relatives au capital immatériel et à la gestion des connaissances. On soulève par un simple diagnostic de l’état des lieux que le niveau des prestations et services dans les établissements hôteliers et d’autres entités touristiques ne reflète pas les potentialités dont jouit le Maroc. A signaler que même dans les établissements luxueux, on s’aperçoit que les services ne sont pas satisfaisants.
Les mouvements touristiques dépendent de l’information internationale en continu et en temps réel, le tourisme dépend aussi du capital immatériel. La mutation des systèmes d’informations numérisés doit répondre à la mutation des systèmes de la régionalisation en y intégrant le capital immatériel.
Dans un environnement incertain, comment la gestion des connaissances et le capital immatériel contribuent-ils au développement du secteur touristique au Maroc ? Cette problématique structure notre thèse de doctorat.
Notre thèse comprend un certain nombre de points théoriques concernant l’émergence de l’économie de la connaissance ainsi que sur le rôle de la gestion des connaissances et du capital immatériel dans le développement des territoires touristiques au Maroc, l’étude que nous avons menée au sein de la région de Marrakech-Safi a permis de comparer les différentes réflexions théoriques avec des cas concrets.
L’objectif ultime de notre recherche est de produire un cadre analytique, aussi intégré et dynamique que possible, permettant de comprendre l’impact de la gestion des connaissances et du capital immatériel sur le développement du secteur touristique au Maroc.