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Rapport sur le financement des TPE en France

Collectivite Auteur : Observatoire du Financement des Entreprises
Année de Publication : 2014
Type : Rapport
Thème : Repères du développement économique
Couverture : France

Résumé/Sommaire :

Sommaire :

1. La diversité des TPE et de leur situation économique et financière
a. Qu’entend-on par TPE ?
i. Les TPE constituent un tissu économique dense caractérisé par une grande hétérogénéité
ii. L’écosystème des TPE est en renouvellement constant : la population des TPE est marquée par un grand nombre de créations et de cessations d’activité
iii. Un foisonnement de définitions de la TPE qui participe également à la difficile lecture du tissu économique
iv. En pratique les organismes statistiques français retiennent une définition de la TPE qui approche les critères de la LME
v. Le champ des TPE retenu dans l’essentiel de ce rapport s’appuie sur la définition de l’Insee et exclut certains secteurs d’activité ainsi que les régimes d’auto-entrepreneurs et de micro-entreprise au sens fiscal
b. Le tissu économique des TPE revêt des spécificités qui nécessitent la mise en oeuvre d’une analyse statistique adaptée
i. Les TPE sont majoritairement de taille très réduite
ii. Une part significative des TPE a une durée de vie courte
iii. La capacité à croitre de manière significative demeure un fait relativement rare pour les TPE
iv. Les caractéristiques de l’écosystème ont amené l’Insee à raffiner sa méthodologie d’analyse
c. L’étude des caractéristiques financières des TPE atteste d’un tissu économique fortement segmenté et met en exergue une sous-population particulièrement fragilisée
i. Les marges des TPE évoluent de manière atone depuis 2009
ii. L’analyse des fonds propres souligne que la situation « moyenne » des TPE est relativement saine, mais qu’un tiers des TPE présente une insuffisance notoire de fonds propres
iii. Un tiers des TPE présente un solde de trésorerie quasi-nul et ces difficultés de trésorerie sont très souvent liées aux problèmes de structure financière
iv. L’investissement est le fait de moins de la moitié des TPE et plus spécifiquement des TPE avec salariés
v. Une capacité d’autofinancement importante et un endettement « résiduel » des TPE
vi. Les TPE semblent moins subir le jeu des délais de paiement que les PME
d. Certaines fragilités structurelles fournissent des éléments d’appréciation complémentaires des difficultés rencontrées par les TPE
i. Les multiples facettes du métier de dirigeant de TPE
ii. Le faible recours aux réseaux d’accompagnement
iii. La nécessité d’améliorer la formation initiale et l’information des chefs d’entreprise sur la gestion financière
iv. L’embauche des premiers salariés constitue un cap difficile à franchir
v. Le manque d’attractivité des TPE sur le marché du travail
vi. Une partie des TPE reste encore à l’écart des TIC
vii. L’insuffisance des investissements initiaux à la création influence sensiblement le taux de pérennité…
2. L‘accès au crédit des TPE : un constat nuancé
a. Tandis que le crédit aux TPE est relativement dynamique, les enquêtes montrent que leur accès aux crédits de trésorerie est plus difficile que celui des PME.
i. Le crédit aux TPE est dynamique
ii. Début 2014, leur accès aux crédits d'investissement est très aisé, mais celui aux crédits de trésorerie paraît plus difficile que celui des PME
iii. Des tensions significatives de trésorerie et une forte mortalité des TPE ont été observées en 2013
iv. L’accès des TPE au crédit est, en moyenne, très aisé pour les crédits d’investissement
v. Les experts-comptables dans le cadre de leurs missions de conseil apportent un éclairage complémentaire sur les besoins des TPE en termes de financement
vi. Les taux des crédits bancaires aux TPE apparaissent, en moyenne, plus bas en France que dans les autres grands pays européens
b. Des difficultés de financement de nature qualitative ont été révélées par les différentes auditions de l’Observatoire
c. Les auditions des banques ont permis d’apporter un autre éclairage sur ces sujets.
i. Les crédits court terme - dont les découverts sont une part importante - représentent une faible part des bilans des banques, mais les taux de défaut y sont plus élevés
ii. L’essentiel des dossiers de demande de crédit sont traités dans des délais très courts, mais des délais supérieurs à 15 jours ne sont pas exceptionnels
iii. Les banques expliquent de plusieurs façons le fait que les frais financiers puissent parfois être plus élevés pour les TPE
iv. La gestion de leurs chargés de clientèles TPE est stratégique pour les banques
v. L’affacturage est-il une solution satisfaisante pour les TPE ?
3. Au-delà des outils déjà existants pour pallier ces difficultés, quelques propositions et recommandations d’extension de bonnes pratiques.
a. Pour faciliter le financement des TPE, de nombreux outils spécifiques existent déjà
i. La Médiation du crédit intervient largement auprès des TPE
ii. Les TPE sont également de grands bénéficiaires des produits de Bpifrance
iii. Les mécanismes de garantie (SIAGI, SOCAMA), adaptés pour les TPE, ne sont pas assez connus
iv. L’économie sociale et solidaire dispose d’outils spécifiques d’accompagnement à la recherche de financement..
b. L’Observatoire recommande l’extension de certaines bonnes pratiques

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