Collectivite Auteur :
Bank Al-Maghrib
Année de Publication :
2020
Type : Rapport
Thème : Repères du développement économique
Couverture : Maroc
1- En glissement mensuel :
l’agrégat M3 a enregistré une hausse de 0,4% pour s’établir à 1 447,4 MMDH, reflétant principalement l’accroissement de 1% des dépôts à vue auprès des banques, la monnaie fiduciaire et les comptes à terme ayant, en revanche, accusé un repli de 1%. Par contrepartie, l’évolution de M3 est attribuable à la progression du crédit bancaire de 0,2% et des créances nettes sur l’Administration Centrale de 3,6% ainsi qu’à la baisse des avoirs officiels de réserve de 0,3%.
2-En glissement annuel :
la croissance de la masse monétaire s’est accélérée à 7,7% après 7,3% en octobre 2020. Cette évolution recouvre une progression de 10,6% après 9,8% des dépôts à vue auprès des banques, une décélération du rythme de progression de la circulation fiduciaire à 20,6% après 22,6% et une accentuation de la baisse des comptes à terme de 12% à 12,9%.
Par contrepartie, le rythme de croissance des avoirs officiels de réserve a décéléré à
18,2% après 22,5%, tandis que les créances nettes sur l’Administration Centrale ont
progressé de 25,7% après 18,7% en octobre. Pour sa part, le crédit bancaire s’est
accru de 5,2 % après 4,3%, avec une augmentation des prêts au secteur non financier
de 4,7% contre 4,9% le mois dernier. Cette dernière évolution traduit la décélération
de la croissance des prêts aux sociétés non financières privées de 6,9% à 6%,
l’accélération de la progression des crédits aux ménages de 2,3% à 2,7% et de celle
aux sociétés non financières publiques à 4,4% après 4%.
La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait
ressortir une décélération de la croissance des facilités de trésorerie de 10,8% à 9% ;
une accentuation de la baisse des crédits à la consommation de 2,9% à 3,3% ; une
accélération de la progression des crédits à l’immobilier de 1,8% à 2,1% et une quasi-
stagnation de la croissance des prêts à l’équipement à 1,5%.
S’agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle s’est
accéléré de 14,7% en novembre après 14,3% en octobre. Dans ces conditions, le taux
des créances en souffrance s’est stabilisé à 8,5%.