Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

1- En glissement mensuel :
- l’agrégat M3 s’est accru en juillet 2018 de 0,3% pour s’établir à 1 278,5 MMDH. Cette hausse traduit des augmentations de 1,7% de la circulation fiduciaire, de 6,3% des titres d’OPCVM monétaires et de 0,4% des comptes à terme, les dépôts à vue auprès des banques ayant, en revanche, reculé de 0,8%.
- Par contrepartie de M3, les créances sur l’économie ont enregistré une augmentation de 0,3%, recouvrant une hausse de 5,4% des détentions en titres des institutions de dépôts et une baisse de 0,8% du crédit bancaire. En revanche, les créances nettes sur l’administration centrale ont accusé un repli de 3,6% et les réserves internationales nettes de 0,8%.
2- En glissement annuel :
- le taux d’accroissement de l’agrégat M3 est resté, d’un mois à l’autre, inchangé à 4,5%. La circulation fiduciaire s’est accrue de 7,7% au lieu de 7,4% et les titres d’OPCVM monétaires et les comptes à terme auprès des banques ont vu leurs baisses s’atténuer à 2,3% après 6,2% et à 1% au lieu de 1,8% respectivement. A l’inverse, le rythme de progression des dépôts à vue auprès des banques a décéléré de 6,7% à 6,2% et celui des placements à vue de 5,1% à 4,8%.
- Par contrepartie, les réserves internationales nettes ont augmenté de 10,7%, soit le même taux de croissance que le mois précédent, tandis que le rythme de progression des créances nettes sur l’administration centrale a décéléré de 16,5% à 9,4%. Quant au crédit bancaire, son rythme d’accroissement s’est accéléré de 1,5% à 2%.
- L’évolution du crédit bancaire reflète principalement une atténuation de la baisse des facilités de trésorerie avec un taux de 1,9% après 3,7%. En revanche, le taux de progression des concours à l’équipement est revenu de 9,9% à 9,4% et celui des prêts à l’immobilier de 3,3% à 3,1%. S’agissant des crédits à la consommation, leur taux de progression est resté inchangé à 5,6%.
- Par secteur institutionnel, les concours accordés au secteur non financier ont augmenté de 3,5%, soit la même hausse que celle enregistrée en juin. Cette stagnation résulte, d’une part, d’une accélération de 3% à 3,6% de la progression des prêts aux ménages et, d’autre part, d’un ralentissement de 1,2% à 1% du rythme de croissance des concours aux sociétés non financières privées et de 19,8% à 17,1% de celui des crédits aux sociétés non financières publiques.