Collectivite Auteur :
Bank-Al Maghrib
Année de Publication :
2021
Type : Rapport
Thème : Repères du développement économique
Couverture : Maroc
En glissement mensuel, l’agrégat M3 a enregistré en janvier 2021 une baisse de 0,7%
pour s’établir à 1 475,1 MMDH, recouvrant essentiellement la diminution de 1,6% des
dépôts à vue auprès des banques et la hausse de 1% de la monnaie fiduciaire et de 0,3% des comptes à terme. Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont accusé un repli de 2,1%, en liaison principalement avec le remboursement au FMI, par anticipation, d’une
partie du tirage sur la Ligne de Précaution et de Liquidité (soit un montant de 651 millions
de DTS, équivalant à 8,3 MMDH). De même, le crédit bancaire au secteur non financier a
accusé une légère baisse de 0,1%, avec un repli des crédits à la promotion immobilière et à l’équipement et une hausse des prêts à l’habitat et à la consommation.
En glissement annuel, l’agrégat M3 s’est accru de 9,2% en janvier 2021 après 8,4% en
décembre 2020. Par composante, l’évolution de M3 recouvre principalement une hausse
des dépôts à vue auprès des banques de 11,1% après 10,6%, une atténuation de la baisse des comptes à terme de 9,6% à 7,1% et une quasi-stagnation de la progression de la circulation fiduciaire autour de 20%.
Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve se sont accrus de 25,1% après 26,5% et les créances nettes sur l’Administration Centrale ont augmenté de 11,3% après 13,5% le mois dernier. Pour leur part, les prêts au secteur non financier ont enregistré une progression de 4,9% après 3,9%. Cette dernière évolution recouvre principalement l’accélération de 4,7% à 7,5% de la croissance des prêts aux sociétés non financières privées et le ralentissement de 3,4% à 3,2% de la progression des crédits aux ménages.
La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait
ressortir une hausse de 14,4% après 10,2% des facilités de trésorerie, une atténuation de la baisse des prêts à l’équipement de 3% à 2,6% et de ceux à la consommation de 4,2% à 3,6% et une décélération de la progression des crédits à l’immobilier de 2,5% à 2,3%.
S’agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle s’est établi à
15,3% en janvier 2021 après 14,4% en décembre 2020. Dans ces conditions, le taux des
créances en souffrance s’est situé à 8,7% après 8,4%.