Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

1- En glissement mensuel :
l’agrégat M3 a enregistré une hausse de 0,9% pour s’établir à1.622,4 MMDH. Cette évolution recouvre principalement des augmentations des comptes à terme de 2,2% et des détentions en titres d’OPCVM monétaires de 8% ainsi qu’une quasi-stagnation de la monnaie fiduciaire et des dépôts à vue auprès des banques.
Par contrepartie, le crédit bancaire au secteur non financier a marqué un accroissement mensuel de 0,4%, reflétant une progression des facilités de trésorerie de 1,3% et des crédits à la consommation de 0,3%. Les prêts immobiliers sont restés quasiment stables d’un mois à l’autre, tandis que les crédits à l’équipement ont accusé un recul de 0,4%.Pour leur part, les avoirs officiels de réserve se sont accrus de 2,2%, alors que les créances nettes sur l’Administration Centrale ont baissé de 0,3%.
2- En glissement annuel :
la masse monétaire s’est accrue de 5,4% contre 4,3% en juillet.Cette évolution recouvre une accélération de 6,8% à 7% de la croissance de la circulation fiduciaire, une hausse des détentions en titres d’OPCVM monétaires de 15,6% après 5,4%, une atténuation de la baisse de 10,7% à 8,8% des dépôts à terme et une décélération des dépôts à vue auprès des banques de 8% à 7,8% .
Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont enregistré une croissance annuelle de 7,9% après 9,6% et les créances nettes sur l’Administration Centrale ont augmenté de 10,2% après 10,8% en juillet. Le crédit bancaire au secteur non financier a, pour sa part, progressé de 5% après 4,6%, avec une accélération, de 7,3% à 9%, de la croissance des prêts aux sociétés privées et une stagnation de la progression des crédits aux ménages à 3,4%.
Par objet économique, l’évolution du crédit bancaire au secteur non financier reflète l’amélioration de la croissance de l’ensemble de ses composantes. En effet, les facilités de trésorerie se sont accrues de 15,4% après 12,2%, les crédits immobiliers de 2,4% après 2,3% et ceux à la consommation de 3,2 % après 2,8%. Pour leur part, les crédits à l’équipement ont vu leur baisse s’atténuer à 1,2% après 1,6%, reflétant essentiellement la hausse, de 3,9% après 2%, des prêts accordés aux sociétés privées. S’agissant des créances en souffrance (CES), leur taux de croissance s’est stabilisé à 5,3% et le ratio des CES rapporté au crédit bancaire est resté inchangé à 8,7%.