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ROYAUME DU MAROC : UNE GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES QUI AMÉLIORE L’EFFICIENCE, L’ÉQUITÉ, L’ÉDUCATION ET L’ENDURANCE : Diagnostic‐pays systématique

Année de Publication : 2018
Type : Rapport
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le Maroc est un pays de 34 millions d’habitants situé en Afrique du Nord. Au cours des seize dernières années, ce pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure a connu une stabilité politique qui lui a permis d’entreprendre d’importantes réformes économiques et institutionnelles. Après l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 1999, le gouvernement (une monarchie constitutionnelle dotée d’un parlement élu) a adopté une série de réformes et de nouvelles lois pour libéraliser et ouvrir graduellement l’économie, privatiser certaines entreprises publiques, restructurer le système financier, renforcer la gestion des affaires publiques et l’état de droit et garantir un nombre croissant de droits fondamentaux (Banque mondiale 2006 et 2018). Les droits des femmes ont été sensiblement renforcés grâce à la révision fort attendue du code de la famille (Moudawana) en 2004 et à la mise en place du plan gouvernemental pour l’égalité (ICRAM) à partir de 2012. Le Maroc a lancé une nouvelle série d’ambitieuses réformes politiques et institutionnelles, avec l’adoption en 2011 d’une nouvelle constitution qui a jeté les bases d’une société plus ouverte et plus démocratique, d’un état de droit et d’institutions plus modernes, d’une meilleure séparation des pouvoirs et d’une plus grande décentralisation (la « régionalisation avancée »).
Ces réformes ont contribué à des améliorations sensibles en termes de résultats économiques, de réduction de la pauvreté et de changements sociaux en profondeur. La performance de l’économie marocaine s’est renforcée au début des années 2000. Avec une croissance annuelle moyenne du PIB par habitant de 3,3 % entre 2000 et 2015 (Figure ES.1), la pauvreté a nettement reculé et les fruits de la croissance sont mieux partagés au Maroc. Le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté national (2,15 dollars par jour) a considérablement diminué, passant de 15,3 % en 2001 à 4,8 % en 2014, et l’extrême pauvreté a été éradiquée (HCP 2016). Pendant la même période, les 40 % les plus pauvres de la population ont vu leur bien‐être s’améliorer en termes absolus et en termes relatifs (par rapport à celui des non‐pauvres), signe de progrès vers une prospérité partagée. Le Maroc a également réussi à traduire cette reprise de la croissance par un accroissement du patrimoine net grâce à l’accumulation de capital humain, institutionnel et social, principale source de revenu et de bien‐être de la population (Banque mondiale 2006b, 2011, 2017). À noter également la nette amélioration de plusieurs indicateurs de bien‐être (p. ex., baisse sensible du taux de fécondité ; hausse de l’espérance de vie moyenne ; meilleur accès à l’éducation, l’OMD concernant l’enseignement primaire universel ayant été atteint à la fin de 2015 ; et améliorations comparables dans le secondaire), l’élargissement de l’accès aux services publics essentiels, l'amélioration de l’accès des couches sociales démunies à des logements décents, l’urbanisation progressive et les progrès notables réalisés dans les secteurs des infrastructures publiques, de l’eau, de l’électricité et des transports.

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