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Résumé/Sommaire :

On a longtemps mis l’accent sur l’accumulation des ressources en tant que principal facteur de croissance économique. Or, cette conception présente des limites pour l’explication des différentiels de croissance entre pays. La littérature empirique valide la thèse selon laquelle c’est la productivité des ressources, mesurée par la productivité totale des facteurs (le résidu de Solow), qui explique l’essentiel de la croissance. Ces résultats ont contribué à l’émergence d’une vision moins mécaniste de la croissance. Celle-ci défend la thèse selon laquelle la croissance est la résultante de deux éléments : l’assimilation des changements technologiques et organisationnels d’une part, et le développement des capacités entrepreneuriales des populations d’autre part.
Pour ce qui concerne le Maroc, le rythme de croissance économique s’avère faible, insuffisant et aléatoire. A ce rythme de croissance économique, le pays ne pourra pas faire converger le niveau de vie de sa population vers ceux atteints par les pays développés. Cette situation s’explique aussi bien par l’insuffisance de l’accumulation des facteurs productifs que par la faiblesse de leur productivité. Ce constat a été vérifié aussi bien au niveau macroéconomique qu’au niveau sectoriel. Le pourquoi de cette situation dépend du climat d’investissement qui demeure, malgré les progrès enregistrés récemment, peu propice aux activités à fort potentiel de croissance et à la réalisation d’une efficacité supérieure dans l’utilisation des ressources.

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