Auteur :
Brodhag
Christian
Date de publication : 08/06/2006
Type : Article
Thème : Gouvernance
Couverture :
Maroc
La limite de la capacité de charge de la planète, régulièrement rappelée dans les textes internationaux, est en général ignorée par les décisions politiques tant au niveau global que local. Une enquête menée par l’ICLEI auprès de 560 communautés locales des cinq continents mettant en place des Agendas 21 locaux[1], identifie neufs principes primordiaux et formels mobilisés dans ce processus.
Les principes de participation, transparence, partenariat et le souci du futur sont, par exemple, cités dans plus de 60% des cas, alors que le principe de respect des limites écologiques arrive bon dernier, il est cité seulement entre 20 et 30% des cas (Amérique Nord 20% et l’Amérique latine 33%). Les principes sur les bonnes procédures (de management ou de gouvernance) viennent donc avant les objectifs concrets (substantifs).
Cette question est ancienne, en politique il est plus aisé de parler d’obligation de moyens que de résultats, or en matière de limites écologiques, qu’elles soient locales ou globales (comme l’effet de serre), il s’agit de garantir des résultats. C’est pourquoi l’information et l’évaluation environnementale sont des composantes essentielles de toute décision invoquant le développement durable.