Auteur :
El Goumi
Said
Date de publication : 06/10/2017
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Surveillance
Couverture : Maroc
La modélisation a une place centrale dans l’hydrologie moderne. Les modèles pluie-débit ont, à de nombreuses reprises, prouvé leur efficacité. En effet, la simulation des débits est indispensable à de nombreux secteurs économiques et pour la sécurité civile.
L’objectif de ce travail est d’essayer d’étudier la zone d’Amizmiz en appliquant deux modèles hydrologique et hydraulique afin de pouvoir simuler le comportement de ces bassins de montagne.
Cette recherche présente une tentative pour la modélisation hydrologique selon une approche temporelle, il s’est avéré que le pas du temps annuel présente des bons résultats que le pas mensuel, la qualité des simulations se dégrade vers un pas de temps plus fin.
Deux modèles de la famille GR développée au CEMAGREF ont été appliqués aux trois sous bassins versants de N’fis en climat semi-aride de montagne, les résultats présentés par différents critères d’ajustement sont peu satisfaisants sur les trois bassins.
L’analyse fréquentielle des débits maximums de la station de Sidi Hsain en aval du bassin versant Amizmiz a pu montrer que cette série de débits s’ajuste selon un loi Log-Normal, ces débits seront les entrées du modèle HEC-RAS selon plusieurs périodes de retour, l’approche de modélisation hydraulique a détecté que des surfaces agricoles réduites situés sur la rive droite de l’oued Amizmiz seront inondées pour une période de retour de 200 ans.
Le bassin versant de N’fis sera pris comme un exemple d’étude pour étudier les impacts hydrologiques due aux changements climatiques, en utilisant le modèle hydrologique GR2M-neige avec des scénarios simulés par les modèles climatiques régionaux RCM.
De manière générale, cette étude montre l’intérêt d’utilisation des données observées et les données issues des modèles climatiques peut présenter des résultats plus précis et de qualité. Le forçage du modèle hydrologique GR2M-neige à partir des scénarios climatiques considérés révèle que les écoulements devraient continuer à diminuer d’ici la fin du 21éme siècle dans le bassin versant N’fis.