Auteur :
Sameut Bouhaik
Azzeddine
Année de Publication :
2010
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Surveillance
Ce stage entre dans le cadre de plusieurs études qui visent à modéliser la dispersion des pesticides dans l’atmosphère et quantifier les risques sur les écosystèmes dans les entourages des zones d’applications des produits phytosanitaires.
Dans cette étude, nous nous intéressons à la quantification des flux de dépôt sec de pesticides par voie gazeuse sur des plans d’eau à quelque centaine de mètres en aval d’une parcelle. Pour cela un modèle FIDES (Flux Interpretation by Dispersion and Exchange over the Short-range) a été développé dans le laboratoire (Loubet et al., 2001) pour étudier la dispersion de l’ammoniac (NH3) depuis les sources agricoles ; la première tâche a donc été de modifier le modèle pour que celui-ci soit adapté au cas de dépôt sur l’eau.
Les résultats montrent que le flux de dépôt peut dépasser 1% de la quantité de pesticides appliquée sur 13 jours et ce, pour des pesticides très volatiles (Kh>10-4), et moins de 0,5% pour les pesticides peu volatile (Kh<10-6).
Le dépôt résulte de la volatilisation, plus importante que la dérive pour les pesticides qui ont des Kh plus grand que 10-5. Pour des pesticides très volatile (Kh>10-4) la volatilisation sera 10 fois plus élevée que la dérive.
La comparaison de la résistance de surface Rs calculée par le modèle FIDES et les résultats d’Asman et al. (2003) montre que le modèle est bien adapté pour le calcul du flux de déposition sur l’eau, et ce, malgré la grande différence avec les résultats de l’étude de Fent qui ont été étudiés sur une autre échelle (tunnel).