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Bouffée d’air frais et défis de l’environnement au Canada

Collectivite Auteur : Actualités News Environnement
Date de publication : 05/04/2006
Type : Article
Thème : Pollution
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Environnement - Allocution de Rona Ambrose, Ministre de l’Environnement du Canada le 31 mars 2006. « C’est mon premier discours formel depuis ma nomination comme Ministre de l’environnement [...] Au cours de mes premières semaines comme ministre de l’Environnement, j’ai pu constater quelques-uns de nos grands défis environnementaux et j’ai pu parler aux Canadiens de leurs priorités pour un Canada plus sain [...] À Bonn, j’ai eu des entretiens de haut niveau sur la façon d’aborder le besoin planétaire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre »

Le ministre de l’environnement du Canada a ajouté « Quand je compare notre absence de stratégie nationale de l’eau, ou notre rendement au chapitre de la lutte anti-pollution et des réductions d’émissions de gaz à effet de serre à ce qui se fait aux États-Unis ou dans l’Union européenne, je m’inquiète ... Depuis que nous avons ratifié le Protocole de Kyoto, nos émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 24 % - bien loin de l’engagement du précédent gouvernement d’atteindre la cible de 6 % de réduction par rapport au niveau de 1990.

Un rapport de 2005 (« The Maple Leaf in the OECD : Comparing progress toward sustainability » compare le rendement du Canada à celui des pays membres de l’OCDE, en fonction de 29 indicateurs environnementaux. Selon le rapport, notre pays se classe 28è sur 30 au classement général ; 26è pour les émissions de gaz à effet de serre ; 29è pour la consommation d’eau ; 27è pour la pollution par les oxydes de soufre ; 26è pour les espèces menacées... »

Selon elle « Je m’inquiète, notre gouvernement s’inquiète, notre Premier ministre s’inquiète, les Canadiens s’inquiètent. »

Pour le ministre de l’environnement du Canada, « Voilà pourquoi nous agissons pour nettoyer notre propre cour : action locale, pour changer les choses à l’échelle mondiale. »

Nous allons assainir l’air que respirent les Canadiens. Car je suis bien consciente - et ce gouvernement aussi - qu’en dépit des quelques progrès réalisés au fil des ans, la pollution atmosphérique continue d’être une sérieuse menace pour notre santé, notre environnement et notre économie. En 2004, le responsable provincial de la Santé en Colombie-Britannique rapportait que chaque année, la pollution atmosphérique dans cette province pourrait être responsable de 140 à 400 décès prématurés, de 700 à 2 100 cas d’hospitalisation et de 900 à 2 700 visites à l’urgence. Pour l’ensemble du pays, les coûts directs et indirects de la pollution atmosphérique pour la santé et l’environnement se chiffrent en milliards de dollars. En 2005, les dommages pour la seule province de l’Ontario ont été évalués comme suit : 374 millions $ en perte de productivité et de temps de travail ; 507 millions $ en coûts directs de soins de santé ; 537 millions $ en douleurs et souffrances imputables à des maladies non mortelles, et 6,4 milliards $ en pertes de bien-être social attribuable à un décès prématuré.

L’an dernier, il y a eu un nombre record de 53 journées avec avis de smog en Ontario, 24 au Québec et trois au Canada atlantique. Pour la première fois dans l’histoire, dix avis de smog hivernaux ont été lancés au Québec et cinq en Ontario. Je trouve inadmissible qu’il y ait de tels jours où les enfants asthmatiques et les aînés souffrant de problèmes respiratoires ne peuvent même pas quitter leur domicile.

Avec le Ministre de la santé, je m’engage à assainir l’air que les Canadiens respirent. Nous ne pouvons plus séparer lutte à la pollution et réduction des émissions de gaz à effet de serre. Chaque solution proposée doit viser les eux défis, protéger la santé des Canadiens et combattre le réchauffement de la planète. Notre gouvernement va assumer ses responsabilités nationales. Il va, pour cela, faire porter ses efforts là où des résultats concrets peuvent être obtenus et démontrés.

Voilà pourquoi notre gouvernement va élaborer, de concert avec les provinces, les territoires, les municipalités et les collectivités autochtones, une nouvelle Loi canadienne sur l’assainissement de l’air.

Nous allons assainir l’air que respirent les Canadiens en encourageant ces derniers à passer de leur auto aux transports en commun, en les faisant profiter d’un crédit d’impôt fédéral qui couvrira une part du coût des laissez-passer mensuels. Une utilisation accrue des transports en commun contribuera à réduire la congestion routière dans les centres urbains, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants atmosphériques.

Je sais pertinemment que tout le monde ne va pas renoncer à la voiture. Pour bien des citoyens, les transports en commun ne sont pas nécessairement la solution. Mais je sais aussi que ces citoyens veulent trouver des façons de contribuer à assainir l’environnement. C’est pourquoi nous allons aider les Canadiens à faire usage de carburants plus propres en augmentant le contenu moyen de carburants renouvelables dans l’essence et le diesel à 5 % d’ici à 2010. En offrant ces choix plus propres, nous invitons les Canadiens à collaborer avec nous et à participer à l’élaboration de solutions canadiennes pour un Canada plus sain.

Et un Canada plus sain, c’est un pas vers un monde plus sain. Nous savons bien que la pollution de l’air et de l’eau ne connaît pas de frontières. Voilà pourquoi le gouvernement du Canada va continuer de collaborer avec ses partenaires internationaux afin de résoudre les problèmes qui appellent une réflexion mondiale et des réponses coordonnées.

Le Premier ministre Harper rencontre les présidents Fox et Bush à Cancún, au Mexique, afin d’étudier les progrès du Partenariat pour la sécurité et la prospérité conclu entre le Canada, le Mexique et les États-Unis. Le plan de travail environnemental mené dans le cadre de ce partenariat progresse bien. Il pourrait mener à une approche nord-américaine sur les questions environnementales prioritaires. Un peu plus tôt, j’ai posé la question : avons-nous gagné nos épaulettes, nos badges de scout ? Une chose est sûre : si nous voulons conserver notre crédibilité sur la scène internationale, il nous faut faire le ménage chez nous.

Les Canadiens veulent faire leur part pour réduire la pollution. Ils veulent participer à l’effort collectif. C’est pourquoi nous allons nous attaquer aux défis environnementaux qui se posent pour la santé et le bien-être des citoyens canadiens, la prospérité des entreprises canadiennes et la durabilité des écosystèmes canadiens. Des résultats tangibles ! C’est la marque que je compte appliquer aux mesures qu’Environnement Canada prendra pour préserver le capital naturel de notre pays et pour protéger la santé et la sécurité des familles canadiennes. C’est une question d’imputabilité. Nous allons tous devoir collaborer pour réaliser notre Plan canadien pour un Canada plus sain. Nous avons besoin de solutions canadiennes pour assainir l’air et purifier les eaux. Tous ensemble, préservons et protégeons la beauté de la nature qui nous entoure. »

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