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Gestion des ressources en eau dans les oasis du sud marocain : cas de Ferkla, Tinjdad – Errachidia

Auteur : Kabiri L.
Date de publication : 10/03/2005
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le Tafilalet qui se présente comme étant un chapelet d’oasis se situe dans la zone pré saharienne sud atlassique et s’étend sur une superficie estimée à 70.000 km2 dont 60 000 ha sont irriguées. Elle englobe quatre bassins versants qui sont : le Ziz, le Ghèris, le Guir et le Maeder. L’oasis de Ferkla qui est l’une des principales oasis du Tafilalt se localise dans le bassin versant de Ghèris. Les oasis du Sud du Maroc en général et de Ferkla en particulier recèlent, non seulement des trésors de biodiversité et de géodiversité, mais également une civilisation millénaire de l'aride qui possède encore un savoir-faire parfaitement en phase avec les normes, dites aujourd'hui de développement durable. C’est pourquoi l’UNESCO les a désignées comme étant Réserve de la Biosphère des Oasis de Sud marocain (RBOSM).
Compte tenus des enquêtes que nous avons pues faire dans ces oasis en général, dans le cadre de nos diverses activités de recherches [bourse MAB &UNESCO « Man and Biosphere » et projet PROTARS 1999 « P2T3/13 »] et associatives, mais aussi grâce aux travaux antérieurs, les ressources en eau dans ces régions proviennent en grande partie du Haut Atlas et varient considérablement de l’amont en aval. A Ferkla par exemple, 61 % d'eau est pérenne, 30% est souterraines et 9% provient des crues. L'Homme de Ferkla et des autres Oasis a pu construire des barrages collinaires qui sont des retenues créées par une digue en terre dont la capacité va de quelques dizaines de milliers à un million de mètres cubes. Ils régulent les flux hydriques et ont pu maintenir les populations en place en leur assurant de réelles possibilités de développement. Ces aménagements s'intègrent de façon naturelle dans le paysage sans créer de nuisance particulière. Leur construction vise la mise à disposition d'une ressource en eau de manière disséminée dans le paysage pouvant servir à l'alimentation humaine, à l'abreuvement du bétail, à la micro- irrigation, à la création de nouvelles extensions agricoles etc. Depuis longtemps, les oasiens ont pu exploiter les eaux souterraines (puits) par des moyens traditionnels bien connus dans toute la région qui sont Oughrour et les Khettarats mais aussi par quelques motopompes de coopératives pour développer une culture bien adaptée aux conditions écologiques de la région (cultures arbo- fruitière, maraîchère, fourragère, légumineuse, céréalières, etc.) et un élevage bien caractéristique et assez varié. Les prélèvements de l'eau par ces méthodes traditionnelles, compte tenu des restrictions qui s'appliquaient à l'exploitation de l'eau, étaient négligeables et n'avaient pas entravé l'équilibre écologique à l’inverse de ce qui s’est produit à partir de la fin des années soixante dix.

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