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Suivi des exploitations agricoles du tadla en vue de determiner leurs performances dans l’utilisation des eaux souterraines

Auteur : Kwelde
Année de Publication : 2006
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Eau douce
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le périmètre du Tadla comprend deux sous périmètres hydrauliquement indépendants, situés de part et d’autre de l’Oued Oum Er Rbia : le Béni Amir et le Béni Moussa. L’ensemble du périmètre couvre une superficie irriguée de 125 600 ha. La plaine du Tadla se caractérise aussi par de multiples travaux de recherches et d’études dans des domaines aussi variés les uns que les autres.
Dans le cadre de cette étude sur les performances des exploitations en matière d’utilisation des eaux souterraines, un suivi continu s’est fait auprès de quatorze exploitations diversement réparties sur l’ensemble du périmètre (Béni Amir, Béni Moussa Est et Béni Moussa Ouest). L’utilisation de l’eau souterraine n’est pas en marge de l’eau de surface. En raison des différents modes d’utilisation de l’eau souterraine ou de ses combinaisons à l’eau de surface dans la production agricole, quatre types d’exploitations se distinguent ; allant de celles n’ayant pas accès à l’eau souterraine à celles qui en utilisent presque exclusivement. La présente étude se propose de montrer que l’accès à la ressource eau souterraine est un facteur de distinction entre les exploitations. Cet accès, permet d’accroître le rendement de certaines cultures, à travers les performances agronomiques et agro-économiques des types d’exploitations en rapport avec leur mode d’utilisation des eaux souterraines.
Comparativement à l’eau du réseau qui vaut 0,24 Dh/m3, le coût moyen de l’eau pompée reste élevé à 0,75 Dh/m3. Malgré ce coût élevé, les exploitants sont loin d’être découragés, compte tenu de nombreux avantages que procure le « pompage privé », si le revenu le permet. Ce qui justifie l’accroissement des puits et forages, à côté de l’insuffisance de l’eau du réseau d’irrigation, de la rareté et des irrégularités des pluies.
L’accès à l’eau souterraine contribue à accroître le rendement de la luzerne de près de 10%, plus de 81% pour l’olivier et 87% pour le blé tendre. Les contributions de l’eau souterraine dans les rendements des cultures varient en fonction des cultures et du mode d’utilisation ou de combinaison de l’eau souterraine et de l’eau de surface. La contribution moyenne de l’eau souterraine utilisée à hauteur de 30 à 50% par rapport à l’eau du réseau est estimée à 39% dans le rendement du blé tendre, 52% dans le rendement de la luzerne, 51% dans celui du niora et 35% dans celui de l’oignon. Utilisée en proportion approximativement égale à celle de l’eau du réseau, la contribution moyenne de l’eau souterraine dans le rendement du blé tendre est estimé à 39%, à 86% dans la luzerne et 44% dans l’olivier. Lorsque la proportion d’eau souterraine utilisée est supérieure à 70% par rapport à l’eau du réseau, la contribution moyenne de l’eau souterraine est estimée à 53% dans le rendement du blé tendre, 70% dans celui de la luzerne et 67% de l’olivier.

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