Auteur :
Cherif
Seif-Eddine,
Chourak
Mimoun,
Abed
Mohamed
Date de publication : 15/12/2015
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Catastrophes
Couverture : Maroc
Cette étude traite la vulnérabilité sismique de la ville d’Al Hoceima par l’adaptation et l’application de la méthode de l’indice de vulnérabilité (MIV), développée dans le cadre du projet européen Risk-UE. Le nord du Maroc a souffert ces dernières années de plusieurs séismes destructeurs, engendrant de nombreuses victimes et d’énormes dégâts, il s’est alors révélé nécessaire de s’intéresser au risque sismique et plus particulièrement, à la vulnérabilité des bâtiments existants dans la zone. La ville d’Al Hoceima se situe dans une zone sismiquement active et caractérisée par un terrain d’une pente allant de 10% à 40%. On a analysé et classé 1.102 bâtiments, répartis sur toute la ville, selon leur typologie et leurs caractéristiques géométriques et matérielles. Premièrement, on a identifié la typologie des constructions ayant la même performance sismique. Deuxièmement, on a calculé l’indice de vulnérabilité total pour chaque bâtiment. Finalement, une carte de vulnérabilité sismique de la ville a été établie.
Les valeurs de l’indice de vulnérabilité varient entre 0.2 et 0.9. Les résultats montrent que les quartiers d’Aghza Abulay et Miradaur Haut ont une vulnérabilité très élevée. Dans le cadre de la protection contre les tremblements de terre, les résultats constituent un guide potentiel pour la gestion du risque sismique et pour l’élaboration des plans de préventions contre les séismes.