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Les aléas pluviométriques et les ressources en eau = The uncertainties in rainfall and water resources in the Maghreb Countries

Auteur : Meddi Mohamed
Date de publication : 25/10/2013
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Atmosphère

Résumé/Sommaire :

La vulnérabilité des pays du Sud de la Méditerranée au changement climatique varie en fonction de la part de leur économie sensible au climat (agriculture, tourisme, infrastructures, énergie, écosystème). En Tunisie, l’agriculture représente 16 % de la population active et 12 % du PIB en 2006. Pour l’Algérie, l’agriculture représente 20 % de la population active et 8% du PIB en 2009. Pour le Maroc, l’agriculture représente 40 % de la population active et 17.7% du PIB en 2006. Ce secteur, dans ces pays, est directement lié à la disponibilité de l’eau qui à son tour est en relation directe avec la pluviométrie. Ces chiffres montrent la vulnérabilité de ces pays aux changements climatiques.
L’aggravation de la situation relative à la disponibilité des ressources en eau a été accentuée par la sécheresse enregistrée depuis la seconde moitié de la décennie soixante-dix. Cette sécheresse a touché l’ensemble des pays du Maghreb. Elle est considérée comme la plus sévère de l’histoire de ces pays. Elle a eu des conséquences graves sur la disponibilité de l’eau pour les secteurs de l’Alimentation en eau potable, l’agriculture et l’industrie. Cette sécheresse a conduit le secteur agricole au Maroc, par exemple, à La limitation des cultures annuelles non indispensables, à l’interdiction de toute nouvelle plantation d’arbres et L’interdiction des cultures maraîchères durant les années sèches 1981/82. Durant les années 1987, 1988 et 1989, la Tunisie a connue la sécheresse la plus critique. Elle a donné lieu à un déficit hydrique de l’ordre de 30%.
Pour l’Algérie, la région ouest a enregistrée une réduction considérable des apports atmosphériques. Concernant les pluies d’automne et d’été, aucune réduction significative n’a été détectée. Les pluies d’hiver ont connu une diminution comprise entre 40% et 70%. Les apports au niveau des barrages ont enregistré une baisse variant entre 30 et 50 %. Les barrages de l’Ouest n’arrivaient plus à satisfaire la demande en eau. Les taux de remplissage ne dépassaient guère les 25 %.

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