Retour à la liste de résultats

BIOCONVERSION DU CO2 EN BIOMASSE ALGALE ET UTILISATION DE L’EAU USÉE MUNICIPALE COMME SOURCE ADDITIONNELLE DE CARBONE ET D’OLIGOELEMENTS

Auteur : Park Young-In
Année de Publication : 2012
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Energie

Résumé/Sommaire :

Les effets de l’eau usée municipale et des fortes concentrations de CO2 sur la production de biomasse, sur la morphologie et sur la composition cellulaire d’une source marine d’Arthrospira (Spirulina) platensis (CCMP1295) ont été étudiés. Après une comparaison de la dynamique de croissances de quatre souches différentes, la souche CPZA, une souche adaptée au milieu de culture « Zarrouk », a été sélectionnée. La production de biomasse a été déterminée massiquement sur des échantillons asséchés. Les modifications au niveau de la morphologie ont été examinées journalièrement par microscopie optique, tandis que les contenus en protéines solubles, en glucides ainsi qu’en pigments (chlorophylle-a, phycocyanine et carotènes) ont été dosés par une approche colorimétrique.
Le transfert de souche au milieu de culture Zarrouk a accéléré la production de biomasse par un facteur 12 sous des conditions favorables (3.3 klux à 32°C). Sous une intensité lumineuse plus grande (11 klux), la production a augmenté à 2.8 g/kg de solution après huit jours, ce qui représente une augmentation d’un facteur 17 par rapport à la biomasse initiale. L’ajout d’eau usée jusqu’à un pourcentage de 40 % a été effective en terme de production de biomasse, augmentant la culture jusqu’à une concentration de 3.3 g/kg de solution pendant la même période. La composition chimique des cultures restait relativement constante malgré les différences de milieux de culture. Cependant, l’addition d’eau usée a eu une corrélation négative sur la production nette de biomasse ainsi que sur le contenu en pigments, contrairement aux glucides qui ont démontré une augmentation allant parfois jusqu’à un facteur 5 dans une mixture composée à 80 % d’eau usée. Cette concentration d’eau usée a aussi permis d’observer de la chlorose. Malgré ces modifications, la morphologie des cellules n’a pas changé significativement, demeurant approximativement à 1 mm de longueur et aux environs de 10 spirales/trichome.
Avec la concentration la plus élevée de CO2, la croissance s’est rapidement accélérée, d’abord dans le milieu Zarrouk pur, la production atteignant une densité de 3,6 g/kg solution après 8 jours sous un flux composé à 2 % de CO2. Contrairement à l’addition d’eau usée, un changement systématique en morphologie a été observé. En effet, le trichome devient plus court et la spirale devient moins serrée si l’on compare à une culture employant des concentrations de CO2 semblables à celles de l’air ambiant. La concentration des pigments (spécialement les carotènes) et des protéines solubles diminue rapidement avec une augmentation de CO2, bien que le contenu en glucide dans ce cas également augmente proportionnellement. Une combinaison d’une haute concentration d’eau usée et de CO2 accélérait généralement le taux de croissance au début de culture. Cependant, un contenu atteignant 8 % de CO2 s’est démontré fatal pour des cultures impliquant de 20 % à 60 % d’eau usée, et ce, dès le 6e jour. En effet, une lyse prématurée des cellules a été observée. Il est tout de même particulier qu’une combinaison de hautes teneurs en CO2 et en eau usée dans le milieu de croissance ait pu mener à une synergie au niveau de la production de la biomasse, tout comme pour la production de chlorophylle-a, de phycocyanine et de protéines solubles. Ces résultats pourront s’avérer intéressants pour le développement d’une éventuelle stratégie de culture d’algue.

Traduire le résumé vers :
Recherche

Recherche

Recherche avancée
Navigation par

Navigation par :

Filtrer votre recherche

Sélectioner un domaine *

Sélectionner une thematique

Sélectionner une rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

*Champs obligatoires
Chercher sur Abhatoo avec Google :