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Vulnérabilité et adaptation du secteur irrigué du Maroc face aux impacts des changements climatiques

Auteur : Bouazza Z., Jalil M., Chafil R. ...[et al.]
Année de Publication : 2002
Type : Article
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Dans une récente étude, réalisée en 2001 pour le compte du ministère de l’environnement, nous avons tenté d’aborder, de façon globale, le devenir de la production nationale à l’horizon 2020 et d’évaluer la vulnérabilité du secteur agricole face aux impacts potentiels des changements climatiques.
Cette étude de vulnérabilité s’est basé sur des projections climatiques faites à l’aide du modèle MAGICC/SCENGEN du GIEC . Un ensemble de scénarios fut créé en changeant les données observées du climat actuel (1961-1990) en fonction des résultats de simulation pour un doublement du CO 2 à l’horizon 2100.
Les impacts sur les principales cultures irriguées d’une zone pilote: le Gharb, ont été estimés à l’aide du modèle CROPWAT de la FAO. Les résultats ont montré que vers 2020 les besoins en eau des cultures pourraient accuser un accroissement de +7 à +12% des besoins normaux actuels. Au plan national il faudrait mobiliser plus de 610 Millions de m 3 d’eau supplémentaire pour irriguer le potentiel actuellement équipé. Ce volume atteindrait facilement 0.8 à 1 Milliard de m 3 à terme du PNI. Cette situation poserait certainement des problèmes quant à la gestion de l’eau d’irrigation. Celle -ci, et compte tenu de l’objectif
d’extension, devrait en plus prendre en considération une baisse éventuelle des ressources hydriques disponibles de l’ordre de -10 à -15%. De telles restrictions ne pourraient qu’affecter les rendements de cultures irriguées.
La baisse de la production nationale a été aussi estimée ce qui a permis de chiffrer le coût économique de ces impacts. La baisse des rendements imputée aux changements climatiques pourrait être atténuée moyennant une gestion efficace des ressources et une pratique raisonnée de techniques adaptées et économiquement envisageables.
En régime d’irrigation partielle l’effet positif de l’irrigation de complément a été simulé. Il s’est avéré, par exemple, qu’avec une quantité ne dépassant pas 100 mm on peut sauver les cultures céréalières d’une sécheresse fatale et aboutir à un rendement important. L’avancement de la date de semis permet l’obtention d’un rendement meilleur comparativement à une date plus tardive. D’autres solutions ont été simulées et analysées. Une analyse économique sommaire a été faite pour l’évaluation des coûts d’adaptation.

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