Auteur(s) :
Hammad
Nazih
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque :
LES PROBLEMES SOCIAUX ENGENDRES PAR LE SIDA DU POINT DE VUE ISLAMIQUE
Editeur(s) : ISESCO
Année de Publication :
2000
Langue : FR
Collation :
P. 313-318
Mots-clés :
PREVENTION ; SIDA ; TRANSMISSION DE MALADIE ; ISLAM ; COMPORTEMENT HUMAIN ; DOCTRINE RELIGIEUSE ; DETTE ; HERITAGE ; LEGISLATION.
Selon les chercheurs, la maladie du Sida constitue le stade terminal de l'évolution de l'infection au VIH. Généralement, le malade qui arrive à ce stade décède en quelques mois, ou tout au plus, dans les deux ans qui suivent la maladie. Du point de vue du droit islamique, ces données permettent de considérer le Sida comme une maladie fatale à brève échéance et partant de ça, le malade doit se soumettre aux dispositions légales applicables à cette dernière, dont des restrictions apportées à ses actes. Toutefois, dans le droit islamique, hormis certains auteurs Hanafites, aucun autre jurisconsulte n'a traité de la "maladie de la mort". En effet, seuls les Hanafites ont abordé la question de la capacité, des empêchements et des imprévus qui justifient que des restrictions y soient apportées, dans l'intérêt bien compris des créanciers et des héritiers du malade.
N° de la microfiche : 042047