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The question of tegaza and the conquest of songhay : some saharan considerations

Auteur(s) : McDougall E. Ann
Collectivite(s) Auteur(s) : Université Mohammed V- Souissi. Institut des Etudes Africaines
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : Le Maroc et l'Afrique subsaharienne aux débuts des temps modernes
Année de Publication : 1992
Langue : EN
Collation : P. 251-272
Mots-clés : SAHARA ; MINE ; SEL ; MAROC ; SOUDAN ; SUD SAHARIEN ; CONQUETE ; HISTOIRE ; NIGER ; SAHEL ; AFRIQUE SUBSAHARIENNE ; AFRIQUE DU NORD.

Résumé/Sommaire :

La conquête de Songhay en 1591 n'est ni la première ni la dernière des aventures trans-sahariennes du Maroc. Au cours des deux siècles qui suivirent la première ouverture du Maroc à Songhay (probablement vers 1539/40), les relations avec le Sahara méridional et le Soudan prirent plusieurs formes. Avant 1591, la plupart d'entre eux étaient dirigés vers le Niger et avaient pour raison d'être d'accroître l'accès aux revenus commerciaux trans-sahariens et le contrôle sur ceux-ci. Mais dans la mesure où ils ont intéressé les historiens, c'est dans le contexte des précurseurs, des actes d'échauffement vers la fin de 1591. Mais 1591 n'était pas la fin. Les interventions se sont poursuivies tout au long du siècle et demi suivant. Celles-ci s'adressaient presque exclusivement à l'actuelle Mauritanie et au Sénégal, et étaient de motivations multiples, y compris les raids d'esclaves. C'est du moins ce que l'on prétend. Peu d'historiens ont considéré ces époques, et ces ensembles de relations, comme faisant partie de la même question historique. Pour certains (Michel Abitbol), l'ère post-conquête est vue comme reflétant un changement d'orientation marqué dans le rôle du Maroc dans le soudan. Toute la question doit être réexaminée. En examinant de plus près les relations avant et après la conquête, cette contribution essaie de montrer que les intérêts des dirigeants marocains au sud du Sahara et au Soudan avaient une plus grande longévité et une plus grande continuité que certains ont pu supposer. Même les idées d'Abitbol, qui emmènent le plus loin dans cette quête, permettent à l'événement unique de 1591 d'avoir trop d'importance. L'examen de cette question prend comme point de départ "la question de Tegaza", la question centrale que Sékene Mody Cissoko a identifiée il y a quelques années comme façonnant la correspondance transnationale au cours du XVIe siècle. Cela est décrit depuis l'époque du sultan Moulay al-Aaraj jusqu'à celle d'Ahmad al-Mansour. Il est évident qu'il reste encore beaucoup à clarifier sur ces premières relations, malgré la quantité de littérature disponible sur le sujet général. Ce qui est le plus significatif, cependant, c'est que l'attention portée aux mines de sel de Tegaza attire l'attention non pas à travers le Sahara, mais dans le Sahara. Sans exception, les historiens ont jusqu'à présent pondéré les questions du mobile et de l'impact uniquement en termes de questions " d'Afrique du Nord " ou d'Afrique subsaharienne. Mais Tegaza et d'autres mines de sel importantes étaient situées dans le désert, tout comme les habitants des oasis et les pasteurs qui exploitaient et transportaient le sel. Des érudits clercs, des marchands et des "guerriers" de nombreuses familles différentes ont traversé le Sahara aux XVIe et XVIIe siècles. Il est temps d'articuler leur rôle et leur perspective sur cette époque tumultueuse.

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N° de la microfiche : 042945



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