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La lutte contre le trafic illicite des objets archéologiques et la mise en valeur du patrimoine dans le sud marocain

Auteur(s) : Bokbot Youssef
Collectivite(s) Auteur(s) : Institut Royal de la Culture Amazighe
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : Patrimoine et Musées au Maroc
Année de Publication : 2007
Langue : FR
Collation : N° 11, P. 59-65 : ill.
Mots-clés : ARCHEOLOGIE ; MAROC SUD ; SITE ARCHEOLOGIQUE ; LUTTE CONTRE ; FOUILLES ARCHEOLOGIQUES ; GRAVURE RUPESTRE ; TRAFIC ILLICITE ; BAZAR.

Résumé/Sommaire :

Notre patrimoine archéologique est le témoin du génie créateur de nos ancêtres à travers les âges. Il constitue de ce fait des racines et un héritage dont nous puisons les différentes composantes culturelles et philosophiques de notre identité plurielle. Sauvegarder ce legs ancestral est indispensable pour comprendre l'état présent, et primordial pour forger notre devenir. Malheureusement cet héritage est menacé de disparition. Le phénomène de dilapidation du patrimoine a connu une recrudescence catastrophique ces dernières années dans la zone pré-saharienne et saharienne du Maroc. En fait, le Sud marocain recèle une richesse particulière en matière d'objets préhistoriques et protohistoriques. Ce qui fait la singularité de ces régions, c'est que les objets archéologiques apparaissent au ras du sol à cause de l'érosion éolienne qui balaye les sols des anciennes occupations, favorisée par l'absence du couvert végétal protecteur. Cette situation a de tout temps facilité le repérage des artefacts, ce qui a eu des répercussions néfastes sur les sites archéologiques à cause des méfaits du tourisme de masse non contrôlé. Ce phénomène a débuté timidement dans les années 70, sous forme de ramassages isolés, effectués par des touristes avertis, de pointes de flèches, de haches polies et de lampe néolithiques; ainsi que de pointes pédonculées atériennes et l'extraction de dalles portants les gravures rupestres. Vu l'intérêt manifeste des touristes pour les objets patrimoniaux, certains bazaristes et marchands de fossiles ont commencé à inciter les nomades à ramasser tout ce qui est à portée de main. Peu à peu, ce trafic commence à s'organiser. On retrouve assez fréquemment tout au long des circuits touristiques, des objets archéologiques ou d'intérêt ethnographique exposés à la vente à côté des produits d'artisanat de fossiles et de minéraux. Ce commerce illicite était à l'origine destiné aux touristes de passage en quête d'un souvenir original. Mais vu les possibilités de profit parfois énorme que peut engendrer ce trafic, des réseaux nationaux et internationaux se sont constitués. Ces dernières années, les trafiquants des objets du patrimoine ne se contentent plus du ramassage des objets apparents à la surface du sol, mais ils ont pratiqué des fouilles clandestines dans les sites néolithiques et ont saccagé la majorité des monuments funéraires protohistoriques.

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N° de la microfiche : 043528



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