Auteur(s) :
Kouidri
Mohamed
Collectivite(s) Auteur(s) :
Association Maghrébine pour l'Etude de la Population (AMEP)
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque :
Population et développement régional : Actes du IXème colloque de démographie maghrébine
Année de Publication :
1995
Langue : FR
Collation :
Tome 2,
P. 333-363
: tabl. graph., réf.
Mots-clés :
ALGERIE ; MORTALITE ; NATALITE ; FECONDITE ; DEMOGRAPHIE ; MORTALITE INFANTILE ; ESPERANCE DE VIE ; CONTRACEPTION ; SCOLARISATION.
Depuis que la natalité a accusé un net fléchissement en 1985, c'est à dire juste après le lancement officiel du Programme National de Maîtrise de la Croissance Démographique (PNMCD), la question des déterminants de la fécondité s'est posée, pour la première fois, sur le plan pratique en Algérie. La première réponse qui a presque fait l'unanimité est que 80 000 naissances en moins, observées en 1985 par rapport à 1986, sont le résultat de la rigoureuse campagne menée par les pouvoirs publics dans le cadre du PNMCD, conjugué aux effets de la crise qui éclate en Algérie dans la même période. Mais le redressement du niveau des naissances en 1986 et après, et que l'effet de structure ne peut expliquer entièrement, a reposé le problème de nouveau. Ce travail essaie de re-situer la "cassure" de 1985 dans le mouvement historique plus long, qui est le meilleur cadre de trouver les explications de la baisse de la natalité (surtout de la fécondité), d'apparence irréversible aujourd'hui. L'effet combiné de plusieurs facteurs, et particulièrement la baisse tendancielle ancienne de la mortalité, en sera le fil conducteur.
N° de la microfiche : 042826