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L'image de l'élève marocain chez des futurs instituteurs : Cas du C.F.I de khémisset

Auteur(s) : Saidi Lahcen
Collectivite(s) Auteur(s) : Ministère de l'Education Nationale. Direction de la Formation des Cadres. Centre National de Formation des Inspecteurs de l'Enseignement
Type : Thèse/Mémoire
Année de Publication : 1992
Langue : FR
Collation : 52 p. : tabl., réf.
Mots-clés : INSTITUTEUR ; MÉTHODE PÉDAGOGIQUE ; ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL ; ÉLÈVE ; MILIEU SCOLAIRE ; MAROC ; CENTRE DE FORMATION DES INSTITUTEURS.

Résumé/Sommaire :

En matière d'enseignement et d'apprentissage, la personne de l'enseignant est l'élément le plus marquant et le plus décisif en classe. Son action est d'un impact important aussi bien du point de vue cognitif que psychomoteur ou affectif. De ce fait, le rendement scolaire de l'élève demeure tributaire du comportement de l'enseignant. Ce dernier continuera ainsi à jouer le rôle de noyau autour duquel gravitent des élèves, dont l'image en présence chez l’éducateur peut être différente selon le sexe, le lieu d'appartenance ou le champ socio-culturel où l'élève agit et réagit selon que l'environnement favorise ou défavorise l'épanouissement de sa personnalité. Le maître est alors chargé d'éduquer, instruire et "construire l'homme" en la personne du jeune élève. Il investit alors de sa propre conception du monde, de ses représentations et de ses goûts et préférences (soit consciemment ou inconsciemment) selon l'image qu'il se fait de l'élève et de l'institution où il est amené à jouer un rôle d'éducateur, voire de pédagogue. Un rôle de maître certes, mais auquel on ne peut guère aspirer tant que la représentation que l'on se fait de la profession, de l'institution scolaire et de l'élève, présente des obstacles quant à l'épanouissement des relations en classe entre maîtres et élèves. Toutefois, il serait peu raisonnable de soutenir que tous les enseignants assument ladite tâche avec la même foi et le même esprit objectif et impartial. En fait, chaque instituteur embrasse la profession d'enseignement avec des idées déjà en place et des représentations spécifiques à l'égard des élèves, qu'ils soient garçons ou filles, ou qu'il émanent du milieu urbain ou rural. Sinon, comment expliquer l'instauration, par certains maîtres, de rapports inégaux parmi les élèves, ou le recours à la coercition et à la sanction en classe? Encore faut-il croire tout à fait aux jugements émis par de jeunes maîtres à l'encontre des apprenants? Car même si l'objectivité couronne l'évaluation et le raisonnement des enseignants, il y a toujours une part de soi qui s'affiche, bien que, de nos jours, l'institution scolaire cherche à traiter de la même manière l'élève, qu'il soit garçon ou fille. Et c'est à l'école primaire que cette volonté trouve sa confirmation la plus nette dans notre système scolaire. Un système où la fonction exercée et les objectifs poursuivis par l'adulte qui s'occupe de l'enfant ont une influence très remarquable sur la manière dont ce dernier est vu.

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N° de la microfiche : 041865



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