Auteur(s) :
Ouelbani
Mélika
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif :
L'INTENTION
Editeur(s) : Tunisie. Université de Tunis. Faculté des Sciences Humaines et Sociales
Année de Publication :
2010
Langue : FR
Collation :
P. 33-56
Mots-clés :
LANGUE ; PHILOSOPHIE ; COMPORTEMENT HUMAIN ; CRITIQUE LITTERAIRE ; MORALE ; PSYCHOLOGIE.
L'analyse dans cet extrait part de l'idée que pour Wittgenstein, l'intention n'est pas quelque chose, sans être pour autant rien du tout. Ainsi, elle n'échappe pas à la manière dont Wittgenstein, conçoit la signification après le tractatus. En effet, le fait qu'on ne puisse pas considérer les états mentaux comme des objets physiques n'est pas propre aux objets mentaux, étant donné que la signification n'est pas l'objet, ou ne l'a même jamais été, en ce sens que depuis le tractatus déjà, on parle d'objets sans être capable d'en exhiber un seul. L'intention, de même que le souvenir ou la pensée deviennent étranges, si on en parle comme si c'était des objets. L'intention n’intéresse pas Wittgenstein en tant qu'objet mental auquel correspondrait ou pas un comportement. C'est l'usage des concepts qui l'intéresse. Wittgenstein fait d'ailleurs remarquer que toutes les désignations psychologiques sont des mots de la langue quotidienne, et par conséquent, on ne peut s'attendre à ce que ces mots aient un emploi unifié. L'intention est donc bien le clou de la philosophie post-tractatus, mais pour en saisir le fonctionnement, toute une batterie de concepts a été mise en oeuvre par Wittgenstein et qui sont décrits dans le présent extrait.
N° de la microfiche : 040727