Auteur(s) :
Brigui
Fouad
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Publication en série :
Série colloques : LECTURES CRITIQUES DU TEXTE MAGHREBIN
Editeur(s) : Université Ibn Tofail. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kénitra
Année de Publication :
1992
Langue : FR
Collation :
N° 1,
p. 71-79
: graph., réf.
Mots-clés :
CRITIQUE LITTERAIRE ; PSYCHOLOGIE ; LECTURE ; ROMAN ; LANGUE FRANCAISE ; ECRIVAIN ; SEMIOTIQUE ; RECIT ; CULTURE ; DISCOURS.
Cette intervention présente quelques réflexions sur la fonction de la ligne mince dans le roman "le passe simple" de Driss Chraibi. On a tendance, en général, à insister sur le fait que ce roman pose la problématique du déchirement d'un jeune maghrébin entre la culture occidentale et la culture orientale lors d'une phase particulièrement critique de l'histoire de son pays. Une structure binaire articulerait donc, le texte de Driss Chraibi. Or, le roman s'ouvre à certains endroits sur, au moins, une troisième possibilité qui n'est clairement pas définie et de toute façon, il ne saurait en être autrement. Apparaissant sous forme d'hallucination au personnage principal du roman, la ligne mince est l'un des indices qui désignent cette autre possibilité orientée vers la quête d'un mode d'existence différent. Nous verrons donc, ce personnage principal engager une procédure paradoxale dont le but est de construire un discours qui ne peut éviter le langage comme relais, mais qui cherche à l'éluder comme héritage, c'est à dire à construire un langage neuf.
N° de la microfiche : 042372