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Dans la littérature anglaise, les propriétés essentielles de la construction passive ont été considérées comme l'inhibition du verbe de cas marquant son objet, et du VP passif de thêta marquant son sujet. Il existe également une tendance majeure à assimiler ces propriétés à celles du morphème passif. Plus précisément, certains auteurs ont proposé que l'apposition passive (dans des langues comme l'anglais) soit analysée comme un argument. A ce titre, on lui attribue le rôle externe du prédicat et le cas structurel du verbe. C'est ce qu'on appelle la théorie de l'argument de l'affixe. L'affixe passif devrait se comporter comme les autres arguments syntaxiques en ce qui concerne la théorie thêta, de la liaison, la théorie du cas, etc. Cet article est organisé comme suit : Dans la première partie, il examine les propriétés de trois constructions passives : les passives verbales, adjectivales et gérondifs. Bien que seules ces deux dernières aient une morphologie passive, toutes les constructions présentent les propriétés caractéristiques des passives (en ce qui concerne la casse, l'affectation thêta et la liaison). Dans la deuxième partie, il examine la nature catégorique de l'apposition passive et montre qu'elle ne peut être traitée comme un argument. Si le morphème diathétique passif est traité sur un pied d'égalité avec le morphème actif, et si la distribution de l'homonymie dans l'apposition ainsi que la propriété de conversion catégorielle de l'apposition sont prises en compte, alors l'apposition passive doit être traitée comme une tête de prédication, et non comme un complément d'argument. L'analyse est également étayée par l'interaction de la diathèse et de l'auxiliation, ainsi que par le fait que le passif est lié à l'aspect. La troisième partie décrit la théorie des passives de Vasp et examine comment elle est mise en œuvre, en utilisant le mécanisme d'identification thématique proposé par Higginbotham (1985). Certaines conséquences majeures de la théorie des passives sont abordées dans la quatrième partie, notamment en ce qui concerne le traitement des passives anglaises, et plus généralement une théorie unifiée de la voix et de l'auxiliation.