Auteur(s) :
Messaoudi
Leila
Collectivite(s) Auteur(s) :
Université Ibn Toufail. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines - Kénitra
Type : Article
Titre Publication en série :
Colloques et Séminaires : Méthodes actuelles en phonologie et morphologie
Année de Publication :
2001
Langue : FR
Collation :
N° 3,
P. 211-213
Mots-clés :
GRAMMAIRE ; LANGUE ARABE ; TERMINOLOGIE ; MORPHOLOGIE LINGUISTIQUE.
La question de la racine chez les grammairiens arabes peut être abordée selon deux points de vue : le premier est d'ordre terminologique et le second d'ordre morphologique.Concernant l'aspect terminologique, une lecture des textes des grammairiens révèle une certaine ambiguïté quant à la notion de «racine». Il semble qu'ils en aient eu l'intuition par l’emploi du mot «Asl» qui a été interprété comme «racine» par les arabisants. Pourtant, il convient de noter que la notion de «Asl» est très vaste et pour la préciser, il faudrait pouvoir cerner le mot dans tous ses emplois, par les grammairiens, en tenant compte des contextes où il apparaît. Pour l'aspect morphologique, la dérivation chez les grammairiens arabes est fondée sur un concept clé, celui de la combinaison : combinaison des éléments de base ou segments entre eux, combinaison de ces éléments avec des augments (10 «lettres» ont été identifiées comme augments susceptibles de former de nouveaux schèmes à partir des schèmes basiques ; ce sont : s, ’, 1, t, m, n, h, w, j, à).
N° de la microfiche : 043238