Auteur(s) :
Youssi
Abderrahim
Collectivite(s) Auteur(s) :
Université Ibn Toufail. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines - Kénitra
Type : Article
Titre Publication en série :
Série Colloques et Séminaires : Méthodes actuelles en phonologie et morphologie
Année de Publication :
2001
Langue : FR
Collation :
N° 3,
P. 41-58
Mots-clés :
LANGUE ARABE ; PHONEME ; TERME ARABE ; CODAGE ; CONSONNE ;
PARLER SECRET.
Il y a en arabe vernaculaire marocain aussi bien qu’en berbère, entre autres, trois traits phonologiques fort complexes, qui semblent se superposer aux autres traits des phonèmes. ll s’agit de : l’emphase, redéfinis comme l'enflure ; la gémination, appelée aussi la tension ; la labio-vélarisation ou plus simplement le trait d’arrondissement. Ce sont là des traits éminemment phonologiques qui ont des fonctions distinctives caractéristiques de l'arabe marocain aussi bien que du berbère jouant, à des degrés divers, des rôles importants dans les structurations morpho-phonologiques et morpho-syntaxiques. Mais, contrairement aux traits proprement segmentaux, ceux définis par référence à des lieux d'articulation le long du chenal articulatoire, les trois traits ci-dessus se rapportent essentiellement à des manières d'articulation, formant des corrélations de modes de franchissement. L'acception de la relation binaire dont il est question ici est distincte, par exemple, de l'usage de ce concept dans la phonologie générative subséquente, qui a utilisé puis nuancé ce principe de binarité. Cet article s'attache à déterminer les statuts phonologiques véritables des trois traits d’enflure, d’arrondissement et de tension, qui se caractérisent par la latitude de s'adjoindre à des ensembles de traits constitutifs de phonèmes du système. Pour aider à déterminer les statuts phonologiques en question, il a fallu réévaluer les relations dans l'ensemble du système phonologique de l'arabe marocain.
N° de la microfiche : 043229