Auteur(s) :
Boussetta
Mohammed
Collectivite(s) Auteur(s) :
Association des Economistes Marocains
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque :
Série : "Tables Rondes de l'A.E.M" : Le Déficit budgétaire au Maroc : facteur de relance économique ou élément de blocage ?
Année de Publication :
1996
Langue : FR
Collation :
N°4,
P. 109-121
: tabl.
Mots-clés :
MAROC ; DÉFICIT ; BUDGET ; POLITIQUE BUDGÉTAIRE ; FISCALITÉ ; PRODUIT INTÉRIEUR BRUT ;
DÉFICIT BUDGÉTAIRE ; MULTIPLICATEURS BUDGÉTAIRES ; VARIABLES BUDGÉTAIRES.
L'incidence du déficit budgétaire consécutif à une réduction des impôts ou / et une augmentation des dépenses de l’État est ainsi appréhendée par le biais des multiplicateurs fiscaux et budgétaires. Sur le plan théorique, l'effet multiplicateur est d'autant plus important que le déficit provient d'un accroissement des dépenses non compensé par celui des recettes de l’État. Ceci suppose au préalable l'existence des conditions indispensables à son fonctionnement et la faiblesse des "fuites" dans le mécanisme de propagation de ces effets sur le revenu et la production.
Au Maroc, les déficits budgétaires sont devenus une constante des finances de L’État depuis deux décennies. Ceci nous incite à nous interroger sur la portée d'une telle pratique et sur son impact sur l'économie nationale. Pour ce faire, nous allons en premier lieu suivre l’évolution comparée des variables budgétaires et du P.I.B, en deuxième lieu, déterminer et analyser les multiplicateurs budgétaires au Maroc, et en troisième lieu essayer d'appréhender les limites structurelles de la politique du déséquilibre budgétaire poursuivie depuis le milieu des années 70 jusqu' à 1994.
N° de la microfiche : 042360