Collectivite(s) Auteur(s) :
Centre marocain de conjoncture
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin de conjoncture
Année de Publication :
2011
Langue : FR
Collation :
N°37,
p. 79-83
: tabl.
Mots-clés :
MARCHE MONÉTAIRE ; BANQUE ; SYSTÈME BANCAIRE ; CRÉDIT ; SYSTÈME DE CRÉDIT ; BANQUE DE DÉPÔT ; SOURCE DE FINANCEMENT.
Comme I’avaient laissé entendre, les deux sondages d’opinion réalisés par le CMC en 2009, les effets de la crise se font sentir au Maroc en 2010 voire en 2011 et même au-delà. En effet, subissant de plein fouet les effets de la crise qui secoue le monde depuis septembre 2008, les activités de collecte de dépôts et d'octroi des crédits n’ont enregistré au terme de 2010 qu’une croissance très modérée comparativement aux évolutions enregistrées durant les exercices précédents. Dans cette perspective, plusieurs faits marquants caractérisent I’activité des établissements de crédit au terme de I’année sous revue. On relève en particulier, une baisse continue du taux de couverture des crédits par les dépôts qui atteint le seuil de 99,4% en 2010 contre des taux beaucoup plus faibles durant les années antérieures (95% en 2009, 91 % en 2008 et 82% en 2007) ! Cette dégradation continue est la conséquence logique de I’évolution asymétrique entre les dépôts et les crédits. Avec un volume de 619,7Milliards dhs, le volume des dépôts de la clientèle n'aura progressé que de quelques 3,8% en 2010 contre des progressions de 4,5%, 10,9% et 18,4% durant les trois années antérieures. L'encours brut des crédits accuse, lui aussi, la même tendance à la décélération: ces crédits qui atteignent 616,2 Milliards dhs n'enregistrent pour la deuxième année consécutive que des rythmes de progression inférieurs à 10% (8,5% contre 9,4%) contre des hausses beaucoup plus spectaculaires de 23% et de 29% durant les années 2008 et 2007.
N° de la microfiche : 044259