Auteur(s) :
Bensalah Zemrani
Anas
Type : Livre
Année de Publication :
1998
Langue : FR
Collation :
300 p.
: tabl., graph., réf., annexes
Mots-clés :
FINANCES ; FINANCES PUBLIQUES ; DEPENSES DE L’ETAT ; POLITIQUE BUDGETAIRE ; POLITIQUE FINANCIERE ; ENDETTEMENT ; BUDGET DE L’ETAT ; LOI DE FINANCES ; EQUILIBRE BUDGETAIRE ; FINANCES LOCALES ; EMPRUNT PUBLIC ; POLITIQUE MONETAIRE ; ADMINISTRATION PUBLIQUE ; VOTE ; RECETTES DE L’ETAT ; DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; DEVELOPPEMENT SOCIAL ;
DROIT BUDGÉTAIRE.
L'activisme des finances publiques consiste à consacrer une partie de la richesse nationale au développement, à un intérêt commun où s’exprime la solidarité qui lie les citoyens. Engager une réflexion sur le budget en tant qu'instrument de développement économique et social n'est pas chose aisée. Lorsqu'on parle des finances publiques on est automatiquement devant un volume impressionnant de masses budgétaires qui enflent au point de perturber les performances nationales. Comment alors manier ces masses budgétaires, de façon à les rendre opérationnelles, sans tomber dans la bureaucratie ou dans la routine qui entravent l'imagination des décideurs, Comment, par ailleurs, mettre ces masses budgétaires au service de la relance de la croissance économique ? Comment chercher et obtenir une certaine compatibilité entre politique budgétaire et politique monétaire ? Comment utiliser une administration financière jeune avec un maximum d'efficacité à des fins de développement ? C'est le défi, qu'un pays en développement, qui tient à se hisser au niveau des nations anciennement industrialisées, doit absolument relever à l'époque de la mondialisation. La réponse à cette problématique s’articule autour de la rationalisation des choix budgétaires, de la limitation du déficit public à un niveau optimal, de l'incitation à l'épargne et de l'amélioration de l’environnement de l'investissement, qu’il soit national ou étranger, de l'organisation et de la régulation des marchés financiers. Bien entendu, tout cela ne peut pas se faire sans une administration de qualité. Ce document a pour objectif de montrer combien la politique financière devient moins aisée au fur et à mesure que nos sociétés deviennent plus complexes, les acteurs socio-économiques plus nombreux, et l'imbrication des économies d’aucuns diraient la "mondialisation" plus générale. Ainsi, la marge de manœuvre des Etats s'amenuise, l'intervention de la puissance publique trouve ses limites. Il convient donc de trouver le point d’équilibre, le "mieux d'Etat", entre la nécessaire liberté économique, le libre jeu du marché et l'indispensable. D'abord parce que les pratiques budgétaires et, à fortiori, les politiques financières, ne sont bien sûr pas les mêmes dans les pays. Les traditions historiques, les héritages juridiques diffèrent ainsi que les situations respectives d‘un pays en développement et d’un pays anciennement industrialisé. La première partie de ce document consiste à décrire et à explorer les voies et les moyens susceptibles de concourir à la modernisation de la procédure budgétaire. La seconde partie concerne l'analyse et la recherche des moyens qui permettraient l'utilisation de la politique budgétaire à des fins de développement économique et social.
N° de la microfiche : 042754