Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Au terme de 2002, l’encours de l’endettement de l’Etat s’élève à 338,7 milliards de dirhams en baisse de 1,8% en une année pour ne plus représenter que 85% du PIB contre 90% en 2001. Cette appréciation globale doit être, cependant, nuancée à la lumière des dynamiques spécifiques caractérisant l’évolution des deux composantes, intérieure et extérieure, de cette dette. Car, si pour la seconde le trend est baissier, la tendance est nettement haussière s'agissant de I’encours de I’endettement intérieur, si bien que le principe des vases communicants fait que la hausse de I’endettement intérieur a, en partie compensé, la décrue enregistrée sur la partie externe.

Pour ce qui est de la dette extérieure se caractérise par la prépondérance de deux créanciers (les institutions financières internationales et le Club de Paris), de deux devises l'Euro et le Dollar us dont les poids respectifs sont de 48% et de 40%) et par le poids des charges de remboursement du principal comparativement aux intérêts (soit 76% et 24%).

De son côté, la dette intérieure fonde trois observations selon que I’accent est mis sur le mode d’endettement (la technique d'adjudication constitue désormais le canal privilégié pour I'Etat pour lever les fonds), la maturité des fonds levés (prédominance des moyens et longs termes comparativement au court terme) et le positionnement des créanciers largement dominés par les banques.