Auteur(s) :
Friedrich
T.,
Kassam
A.,
Mrabet
R.
Collectivite(s) Auteur(s) :
Association Nationale des Améliorations Foncières, de l'Irrigation, du Drainage et de l'Environnement (ANAFIDE)
Type : Article
Titre Publication en série :
Homme, Terre et Eaux : Revue Marocaine des Sciences et Techniques du Développement Rural
Année de Publication :
2011
Langue : FR
Collation :
Vol 41, N° 149-150,
P. 10-12
: tabl.
Mots-clés :
AGRICULTURE ; MONDIALISATION ; TECHNIQUE CULTURALE ; AFRIQUE DU NORD ; PAYS EN DEVELOPPEMENT ; RESSOURCES NATURELLES ;
AGRICULTURE DE CONSERVATION ; DEGRADATION DU SOL.
L'agriculture conventionnelle basée sur le travail du sol intensif est accusée de la dégradation des ressources naturelles. Elle est à l'origine des problèmes d'érosion des terres, de la pollution des eaux souterraines et de surface et la désertification, en plus des émissions de dioxyde de carbone vers l'atmosphère par oxydation de la matière organique. Une nouvelle ère doit débuter, tournée vers l'écologie et la durabilité des systèmes agricoles. L'émergence de formes durables d'agriculture valorisant l'usage des processus écologiques, tout en répondant aux exigences et contraintes des agriculteurs et de la société pose des défis de plusieurs ordres. En effet, l'introduction de l'Agriculture de Conservation (AC) induit de profonds changements dans le fonctionnement de l'agro-système de nature à améliorer la valorisation des processus écologiques correspondants : régulations biologiques, facilitation entre espèces, contrôle des maladies et ravageurs, recyclages des éléments minéraux, etc. Elle peut contribuer à augmenter la productivité physique des systèmes de culture et leur rentabilité, mais aussi fournir de nombreux services écologiques comme la conservation des sols et de la biodiversité, la séquestration du carbone, la production de biomasse végétale et le contrôle de certaines pollutions.
N° de la microfiche : 043197