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Les techniques d’amélioration de l'oléiculture

Auteur(s) : Hakam Ahmed
Collectivite(s) Auteur(s) : Ministère de l'Agriculture et de la Réforme Agraire. Direction de la Vulgarisation et de la Réforme Agraire. Division de la Vulgarisation et de la Coopération Agricole
Type : Etude
Année de Publication : 1989
Langue : FR
Collation : 59 p. : ill., tabl.
Mots-clés : OLIVIER ; MAROC ; CULTURE OLEAGINEUSE ; FERTILISATION ; HUILERIE ; RECOLTE ; HUILE D’OLIVE ; OLIVE ; AGRICULTURE ; OLEICULTURE.

Résumé/Sommaire :

Plus de 800 millions d'oliviers, occupant près de 10 millions d'hectares, sont actuellement cultivés dans le monde. La concentration des plantations dans le bassin méditerranéen, qui représente près de 98 % des superficies mondiales consacrées à l'olivier, traduit l'importance de I'oléiculture dans cette partie du monde. La culture de l'olivier joue un grand rôle dans l'économie des pays dans lesquels elle est implantée, car elle permet la mise en valeur des terrains pauvres et contribue à la défense et à la restauration des sols. La demande importante de main-d'œuvre liée à l'oléiculture peut aider à la fixation des populations rurales. Enfin, les produits tirés de l'olivier sont d'une très haute valeur nutritionnelle et constituent pour certains pays oléicoles une source de recette très précieuse. Au Maroc, plus de 340.000 ha sont consacrés à cette culture soit environ 50 % des superficies plantés, avec 20 % des plantations conduites en irrigué. Sur l'ensemble des superficies plantées en olivier, on estime à 20 % les plantations jeunes qui ne sont pas encore productives. Les principales régions de production sont les suivantes : Fès-Taounate, Marrakech, Taza, Béni-Meilal, Meknès, Chefchaouen, Kénitra, Sidi-Kacem, Ouarzazate, Errachidia. La production d'olives varie considérablement d'une année à l'autre, entre 300 et 350.000 tonnes en moyenne dont près de 70 % sont destinés à l'huilerie, 15 % à la conserve d'olives de table et 15 % à l'auto consommation. La production moyenne marocaine en huile d'olive varie entre 30.000 et 35.000 tonnes par an. Elle couvre à peine 12 % de la consommation en huile alimentaire, ce qui oblige le Maroc à importer chaque année des quantités de plus en plus importantes d'huiles végétales fluides alimentaires (huile de soja, tournesol, colza). La valeur de ces importations est passée de 103 millions de dirhams en 1972 à 500 millions en 1981, soit près de 50 % de la valeur des exportations d’agrumes. Par ailleurs, la consommation marocaine d'huile d'olive est une des plus faibles des pays producteurs. La consommation moyenne annuelle du marocain est inférieure à 1 kg comparée à 19 kg pour le grec, 10 kg pour l'italien, 8 kg pour l'espagnol et 6 kg pour le tunisien. Cette consommation connaît une lente dégradation au profit des huiles de graines, et ceci malgré que la consommation nationale d'huiles végétales fluides (huile d'olives + huile de graines) soit en constante progression, 5 kg en 1960 contre 10 kg en 1980. Cette situation défavorable à l’oléiculture résulte de plusieurs facteurs d'ordre techniques et économiques. L'huile d'olive commercialisée au Maroc est le plus souvent d'une qualité médiocre à cause des mauvaises conditions de culture au champ, de récolte, de stockage, de trituration et de commercialisation. Les soins à apporter au champ et une meilleure maîtrise des techniques culturales constituent donc le passage obligé à toute action d'amélioration de ce secteur vital pour notre économie nationale.

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N° de la microfiche : 042981



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